Le Maroc élu au bureau de la conférence des parties à la convention contre les disparitions forcées
Le Maroc a été élu, en la personne de l’ambassadeur représentant permanent à Genève Mohamed Auajjar, membre du bureau et rapporteur de la Conférence des Etats parties à la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.
Cette élection par acclamation, qui a eu lieu lors de cette conférence organisée lundi, est intervenue en reconnaissance du rôle dynamique du Royaume au sein du groupe de pays sur la thématique des disparitions forcées qui comprend également l’Argentine, la France et le Japon. La conférence, inaugurée par le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, a été convoquée conformément à l’article 27 de la convention selon lequel les parties procèdent à l’évaluation du fonctionnement du Comité des disparitions forcées, l’organe chargé du suivi de la mise en œuvre des dispositions de cet important instrument juridique international. Les Etats parties étaient appelés à se prononcer sur le maintien du mandat du Comité ou s’il s’agit de confier cette mission de suivi à un autre mécanisme. Soulignant l’importance de cette Convention que le Maroc a ratifiée en 2013, M. Auajjar a plaidé pour le maintien du mandat attribué au Comité sur les disparitions forcées. Il a également appelé à soutenir son action à l’aune de l’augmentation du recours aux disparitions forcées dans plusieurs régions du monde qui connaissent des situations d’instabilité et où des groupes armés, des organisations terroristes et divers acteurs non étatiques continuent de sévir en toute impunité. A cette occasion, l’ambassadeur a mis en exergue l’engagement pris par le Royaume en faveur de la lutte contre le phénomène des disparitions forcées comme en témoigne la criminalisation de cette pratique dans la Constitution de 2011 et à travers les diverses mesures législatives et juridiques prises dans ce cadre.