Le Maroc fera face avec fermeté à toute tentative du polisario de modifier le statut de la zone tampon
Le Maroc fera face avec fermeté à toute tentative du polisario de modifier le statut de la zone tampon, a affirmé Mustapha El Khalfi, ministre chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, lors de l’émission « Al Alam Hada Al Massae », diffusée, jeudi soir, sur la chaine de télévision « BBC » arabe.
M. El Khalfi a fait savoir que le Maroc a relevé des violations flagrantes du cessez-le-feu et des résolutions des Nations unies par les séparatistes, notant que le rapport présenté cette semaine par le Secrétaire Général de l’ONU Antonio Guterres au Conseil de Sécurité, appelle le polisario à se retirer de la zone tampon. Le Maroc, a-t-il expliqué, a également présenté lors d’une rencontre avec M. Gueterres des photos satellites et des données sur la construction par le polisario dans la zone tampon d’installations militaires et lui a fait part de déclarations officielles émanant des séparatistes faisant état de leur intention de transférer dans la zone tampon le soi-disant « ministère de la défense » de la fantomatique république. Ces provocations et incursions constituent une violation flagrante du cessez-le feu et des résolutions onusiennes, a insisté le ministre, rappelant que cette zone était sous responsabilité marocaine en 1991 et que c’est le Royaume du Maroc qui en avait confié la gestion aux nations unies dans l’objectif d’assurer le succès du processus de règlement et d’atténuer la tension qui prévalait alors.
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Le ministre a rappelé que des tentatives d’incursion dans cette zone par les séparatistes avaient été enregistrées à l’époque et que le Maroc en avait informé les Nations Unies, les appelant à assumer leur responsabilité face à ces actes de provocation et qu’à défaut il empercherait l’accès du polisario à cette zone. Il a également rappelé que le polisario avait essuyé une fin de non recevoir en 1995 après qu’il ait demandé d’accéder à la zone tampon et qu’un nouveau refus lui avait été signifié en 2000 lorsqu’il avait fait part de sa volonté d’installer les populations des camps de Tindouf dans la zone située à l’Est du mur de défense.