Maroc-France : Une coopération qui renvoie à 3 axes en 3 lettres « JIL »
Le Maroc a une population relativement jeune, dont le nombre est estimé à plus de 5,9 millions. Cette démographie très jeune du rouya offre un grand potentiel à la structure économique du pays. Dans le milieu associatif, si ce groupe est très bien représenté, cette organisation a de beaux jours devant elle car la rigueur, la disponibilité, deux atouts importants sont des qualités qu’on trouve souvent chez les jeunes. Toutefois, le milieu associatif ne dispose pas que des jeunes, mais des adultes, qui armés de leur abnégation sont aussi des atouts réels dans leur organisation.
Au Maroc, les jeunes sont une population qui fait face à plusieurs défis et enjeux. Encouragés et accompagnés par le gouvernement, leur ministère de tutelle leur offre plusieurs programmes pour leur permettre de performer dans leurs milieux respectifs, notamment les associations où par leur dynamisme et leur compétences, ils peuvent des se créer des opportunités et alternatives dans le domaine socio-éducatif.
C’est avec cette vision que le Maroc et ses partenaires se penchent sur des solutions pour améliorer et consolider les compétences socio-éducatives des jeunes, qui les permettent une participation au développement économique du pays.
Grâce aux nouveaux outils, le Maroc focalise son management pour les jeunes, à travers des associations, qui constituent un levier favorisant le changement et l’évolution de compétences. Cependant, il est toujours question de chercher des réponses pour la mise en œuvre des ambitions dont ont besoin les jeunes marocains.
Le milieu associatif est l’un des secteurs qui rassemble le plus de jeunes, le champ est considéré comme pilier fondamental de la société. Cependant le travail dans le domaine de l’action sociale permet à la jeunesse d’adopter des principes de citoyenneté pour leur engagement patriotique.
Dans cette dynamique, l’association marocaine « Marocains Pluriels » a coopéré en mai 2022 avec les Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (CEMÉA) et l’ambassade de France au Maroc, pour permettre à 50 jeunes marocains, de plusieurs villes comme : Oujda, Fès, Rabat, Casablanca, Marrakech et Essaouira, une formation qui a permis aux jeunes de se forger dans 3 axes « Jeunesse, insertion, et leadership » ( JIL ).
Les 8 jours d’encadrement ont rassemblé des jeunes actifs et impliqués dans le secteur associatif. Ces derniers ont pu développer des connaissances en termes d’éducation, de planification, de leadership et en beaucoup d’autres notions.
Les stagiaires ayant validé leurs compétences, pourront à leur tour apporter de la valeur ajoutée dans la compétence des jeunes. Et c’est ainsi que le royaume s’engage à assurer un dynamisme et une insertion pour les jeunes en vue de les intégrer dans le développement progressive et l’évolution que connaît le pays.
Il s’agit donc d’une stratégie qui permettra de renforcer les compétences de 50 jeunes marocains, qui passeront sans doute le relais à d’autres jeunes.
La clôture de la première phase de formation s’est terminée avec la remise d’attestations qui valident les compétences acquises. La formation (JIL) donne rendez-vous aux stagiaires pour une session d’encadrement de stage BAFA (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur) qui aura lieu en France, pour renforcer les acquis de la formation qui s’est tenue à Rabat. La troisième session et finale sera dédiée à l’approfondissement et au perfectionnement des acquis au Maroc.