Le Maroc, le plus avancé en matière de législation dans le monde arabe
Le Maroc est le pays le plus avancé en matière de législation dans le monde arabe, grâce aux réformes engagées dans le domaine juridique, a indiqué, à Lima, l’expert et académicien péruvien, Santiago Osorio Arrascue.
Intervenant lors d’une cérémonie de présentation de son ouvrage en espagnol « Legislación de Marruecos » (Législation du Maroc), lundi soir au siège de l’Ordre des Avocats, Osorio Arrascue, a ajouté que le Royaume, qui dispose également de la Constitution la plus avancée dans le monde arabe, a adopté et mis en œuvre des lois dans tous les domaines.
Mettant l’accent sur l’importance des réformes engagées au Maroc, sous la sage conduite de SM le Roi Mohammed VI, le juriste péruvien a fait remarquer que le Royaume a réussi à bâtir une société moderne, basée sur les valeurs de la démocratie, la liberté et la séparation des pouvoirs.
Il a dans ce contexte cité le Code de la famille, l’un des codes les plus « progressistes » au niveau mondial, ajoutant que le Maroc a réalisé des réformes profondes dans les domaines politique et socio-économiques.
Le juriste péruvien a, par ailleurs, rappelé que le Pérou et le Maroc sont unis par des liens culturels anciens, avant d’ajouter que la visite historique de SM le Roi Mohammed VI au Pérou a donné une nouvelle dynamique aux relations entre les deux pays.
Dans une allocution à cette occasion, l’ambassadeur du Maroc à Lima, Youssef Balla a mis en avant les grands progrès réalisés par le Royaume en matière de respect et de promotion des droits de la femme, de l’enfant et de la famille, ainsi que les mécanismes de protection des droits de l’Homme mis en place par le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH).
Le Royaume a mené un processus de réformes profondes à la hauteur des aspirations et des attentes des citoyens, qui a été couronné par l’adoption en 2011 d’une nouvelle Constitution, a-t-il rappelé.
Il s’agit d’un processus « global » qui a permis l’édification de l’État de droit en tant que choix irréversible, à travers des mesures concrètes dont la ratification en 2013 de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, et l’adhésion en 2014 au Protocole facultatif à la Convention internationale contre la torture ainsi que la création du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, a encore précisé le diplomate marocain.
Pour sa part, le président de l’Institut péruvien du Droit et des relations internationales, Miguel Ángel Rodríguez Mackay, a salué, dans une déclaration à la MAP, l’action menée par le Royaume pour le renforcement des valeurs de modération et d’ouverture ainsi que ses efforts en matière de lutte contre l’extrémisme en harmonie avec les législations adoptées en la matière.
Après avoir souligné que le Maroc est devenu le plus important pays émergent en Afrique et dans le monde arabe, le juriste péruvien a indiqué que le Royaume qui se distingue par sa sagesse en matière de politique extérieure, entretient des relations « excellentes » avec les pays d’Amérique Latine.
La publication de « Legislación de Marruecos« , un recueil de textes juridiques de 750 pages de format moyen, s’inscrit dans le cadre de l’intérêt croissant qu’accordent les milieux académiques, politiques et juridiques péruviens au système juridique marocain notamment suite aux réformes majeures engagées par le Royaume dans les domaines politique, socio-économique et culturel.
L’ouvrage, le premier du genre en Amérique Latine, contient une série de textes juridiques, ainsi que la version espagnole du Code de la famille, du Code des obligations et des contrats, du Code de commerce et du Code pénal du Maroc.
Publié à l’initiative de l’Ambassade du Royaume à Lima et du Groupe d’amitié parlementaire Pérou-Maroc, l’ouvrage constitue une référence incontournable pour les chercheurs académiques et vise à faire connaître les avancées réalisées par le Royaume en matière de réformes juridiques.
La cérémonie de présentation de cet ouvrage s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités politiques, de parlementaires et d’ambassadeurs des pays arabes et musulmans accrédités à Lima ainsi que de juristes et de représentants des médias.