Le Maroc présente à Paris ses lettres officielles pour l’adhésion au partenariat pour un gouvernement ouvert
Le ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, ministre délégué chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration par intérim Driss Merroun a présenté, mercredi à Paris, les lettres officielles du Maroc pour l’adhésion au partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO).
Le ministre, qui conduit une importante délégation marocaine au sommet de l’initiative du partenariat pour un gouvernement ouvert qui se tient du 07 au 09 décembre dans la capitale française, a souligné à la MAP que cette adhésion constituerait un appui aux chantiers des réformes déjà en cours et permettrait de consolider l’image de marque du Maroc auprès de ses partenaires et dans le monde.
Pour renforcer ses chances d’adhésion au partenariat pour un gouvernement ouvert, le Maroc a réalisé un rapport détaillé comportant des recommandations relatives au renforcement de la bonne gouvernance, l’éthique et la lutte contre la corruption, la transparence du budget, le droit d’accès à l’information et la participation des citoyens à l’élaboration des politiques publiques, a-t-il rappelé, faisant savoir qu’une commission de pilotage et de suivi a été mise en place à cet effet.
A noter que l’initiative du partenariat pour un gouvernement ouvert qui compte actuellement 70 pays, a été lancée le 20 septembre 2011 par les Etats-Unis et le Brésil en marge de la 66-ème assemblée générale des Nations unies. Elle vise à corriger les dysfonctionnements de la démocratie représentative en plaçant la transparence et la participation des citoyens au cœur de son fonctionnement.
Le Partenariat s’attache, au niveau international, à promouvoir la transparence de l’action publique et la gouvernance ouverte, à renforcer l’intégrité publique et combattre la corruption, et à exploiter les nouvelles technologies et le numérique pour renforcer la gouvernance publique, promouvoir l’innovation et stimuler le progrès.
Lieu de partage de bonnes pratiques, le PGO offre une plateforme pour mettre en relation, développer et stimuler la communauté des réformateurs de l’Etat à travers le monde.
Au niveau national, il contribue dans chaque pays membre à nourrir le dialogue entre l’Etat et la société civile, grâce à l’élaboration de « Plans d’action nationaux » qui visent à faire progresser la transparence, la participation citoyenne et la modernisation de l’action publique.