Le Maroc remporte le « Prix international de Dubaï pour les meilleures pratiques »
Le Maroc a remporté le « Prix international de Dubaï pour les meilleures pratiques » (Dubaï International Award for Best Practices) dans la catégorie des « politiques urbaines nationales », ont annoncé l’ONU-Habitat et la Municipalité de Dubaï.
L’initiative « We are Medina Learning from Jnane Aztout », menée à Larache, a été sélectionnée comme la « meilleure pratique pour l’amélioration de l’environnement » en matière de politique urbaine nationale, ont précisé des responsables de l’agence onusienne lors de la deuxième réunion, lundi au siège des Nations unies à Nairobi, du sous-comité de la politique et du programme de travail du Comité des représentants permanents, à laquelle a pris part l’ambassadeur du Maroc au Kenya, El Mokhtar Ghambou.
Ce projet de Jnane Aztout, réalisé dans le cadre du programme « Villes sans bidonvilles », est le fruit d’un partenariat entre le ministère de l’Habitat, à travers le groupe Al Omrane, la préfecture de Larache (l’Initiative nationale pour le Développement humain, INDH), la commune urbaine, l’Amicale de « Jnane Aztout » et le groupe de coopération pour l’habitat et le développement (bureau de la coopération) relevant de l’Université de Séville.
Dans la catégorie de « mise à niveau participative des taudis », le prix est revenu à l’initiative suisse « Habiliter, une approche de développement intégrée pour la modernisation des établissements informels », alors que dans la catégorie de « la mise en œuvre locale, le réaménagement urbain et la réhabilitation des espaces urbains », le prix a été remporté par l’initiative kényane « Système des cours pour la gestion des espaces publics », ont indiqué les responsables de l’ONU-Habitat.
>>Lire aussi : Coupe du monde 2026: La candidature du Maroc constitue un honneur pour toute l’Afrique
Pour ce qui est de la catégorie des « mécanismes de suivi du nouvel agenda urbain », le prix est revenu au projet mexicain « Surveillance de la prospérité urbaine et de la durabilité dans 153 municipalités au Mexique », tandis que celui réservé à la catégorie du « secteur privé pour la contribution à la planification territoriale, à l’urbanisme et au design » a été accordé aux initiatives indienne « L’utilisation de Safetipin pour construire des espaces publics plus sûrs et inclusifs » et haïtienne « Trois espaces publics pour renforcer la résilience des collectivités ».
Concernant le « prix personnel pour la contribution à l’économie urbaine et aux finances municipales », les gagnants sont MM. Sam Ngumba (Kenya) et Ivan Paez (Chili) pour leurs initiatives intitulées « Clean City by green economy » et « Kappo – Cyclists analytics for smart cities ».
Enfin, le prix de « la recherche universitaire sur la législation, les réglementations et les systèmes de gouvernance » est revenu aux initiatives sud-africaine « Réforme des lois urbaines en Afrique : un guide pratique », et philippine « Rendre l’utilisation des terres sensibles au climat: un projet visant à accroître la résilience des villes contre les inondations en intégrant le changement climatique dans l’aménagement du territoire ».
Les dix lauréats dans les cinq catégories représentent différents secteurs au sein des gouvernements nationaux et régionaux, les autorités locales, les organisations non gouvernementales et communautaires, les instituts de recherche et d’enseignement, les fondations publiques et privées, et des individus, souligne l’Onu-Habita, relevant que les gagnants seront invités à une cérémonie de remise des prix, qui sera organisée par la municipalité de Dubaï.
Le Prix international de Dubaï pour les meilleures pratiques récompense des initiatives exceptionnelles qui contribuent de manière précieuse au développement urbain durable dans les domaines prioritaires du nouvel agenda urbain. A la faveur d’un partenariat de longue date et couronné de succès, ce prix en est à son 11è cycle.
Au total, 524 initiatives représentant 89 pays ont été en lice lors de cette édition 2017 du prix, ce qui représente une augmentation de 56% par rapport au nombre de candidatures déposées lors de la dernière édition de 2014, note l’agence onusienne.