Le Maroc, le seul pays africain à recevoir plus de 10 millions de touristes internationaux en 2015
Le Maroc a été le seul pays africain à recevoir plus de 10 millions de touristes internationaux en 2015, selon le rapport 2017 de la La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) sur le secteur du tourisme en Afrique, présenté, mercredi à Addis-Abeba.
Le Maroc arrive en tête des pays africains récepteurs de touristes avec 10,177 millions de touristes, suivi de l’Egypte (9,139 millions), de l’Afrique du Sud (8,904 millions) et de la Tunisie (5,359 millions), selon le rapport de la CNUCED intitulé « Le tourisme au service d’une croissance transformatrice et inclusive » et présenté lors d’une conférence de presse au siège de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), par Junior Davis, chef de la section Afrique de la CNUCED.
Pendant la période 2011-2014, l’Egypte (9,9 millions), le Maroc (9,8 millions), l’Afrique du Sud (9,2 millions) et la Tunisie (6,8 millions) ont enregistré, en moyenne, les arrivées de touristes internationaux les plus nombreuses, note le rapport, précisant que ces quatre pays ont accueilli 64% de l’ensemble des arrivées de touristes internationaux en Afrique.
Depuis 2015, le secteur du tourisme s’est fortement développé, selon les auteurs du rapport, soulignant que le nombre d’arrivées de touristes sur le continent a doublé, passant de 24 millions en 1995-1998 à 48 millions en 2005-2008 et atteignant 56 millions en 2011-2014.
Selon les données du rapport, la contribution totale du tourisme au Produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique (contributions directes et les effets indirects) est passé en moyenne de 69 milliards de dollars en 1995-1998 à 166 milliards de dollars en 2011-2014, soit de 6,8% à 8,5% du PIB.
En 2015, la contribution directe du tourisme au PIB de l’Afrique s’est élevée à 73 milliards de dollars, et elle devrait s’établir à 121 milliards de dollars d’ici 2026, indique-t-on de même source.
En 2011-2014, le secteur touristique a attiré 26 milliards de dollars d’investissements en moyenne (1,8% du PIB), selon le rapport de la CNUCED, notant que leur montant a augmenté pour atteindre une trentaine de milliards de dollars en 2016.