Le Maroc sollicité pour l’examen de l’exposé volontaire du Nigéria et du Soudan sur la situation de la femme
Le Maroc a été sollicité, mercredi à New York, pour l’examen de l’exposé du Nigéria et du Soudan sur la situation de la femme dans ces pays africains lors de la 62é la Commission de la condition de la femme des Nations unies (CSW62), attestant des avancées et de l’expertise dont le Royaume dispose dans ce domaine.
Le choix du Maroc reflète d’abord la “très bonne relation d’amitié que nous entretenons avec le Maroc”, a déclaré à la MAP la ministre nigériane de la Femme et du Développement social, Aicha Al Hassan, qui a salué les réalisations du Royaume dans la promotion de la situation de la femme. “Le choix du Maroc s’explique par la longue expérience dont il dispose en matière de protection des droits des femmes et des filles, et en tenant compte des progrès qu’il a réalisés dans l’autonomisation des femmes”, a-t-elle souligné. Aujourd’hui, a poursuivi la ministre nigériane, le Maroc a réussi de grands progrès dans l’inclusion de la femme, « désormais présente tant au niveau du gouvernement qu’à l’échelle des autres secteurs ».
Pour sa part, la directrice des Projets et de la programmation au ministère soudanais de la Solidarité et du développement social, Farida Al Banna, a indiqué que la décision de solliciter le partenariat du Maroc émane de l’expérience pertinente que le Royaume a accumulée en la matière ces dernières années. “Le Royaume a réussi des avancées spectaculaires en matière de promotion des droits de la femme, et de l’égalité des sexes, d’où notre souhait de bénéficier de cette expérience”, a ajouté la responsable soudanaise.
La sollicitation du partenariat du Maroc lors de cet exposé volontaire “n’est qu’une première étape” pour demander le partenariat et l’accompagnement du Royaume dans ces secteurs, ainsi que dans les domaines de la technologie et de l’information, deux créneaux dans lesquels le Maroc dispose d’une “expérience avérée”, a-t-elle souligné. De son côté, la ministre de la Famille, de la Solidarité, de l’Egalité et du développement social, Bassima Hakkaoui a noté, dans une déclaration à la MAP, que ce choix reflète en premier lieu l’amitié et la confiance entre le Maroc et ces pays, ainsi que la connaissance des progrès que ceux-ci ont réalisés en la matière.
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Mme Hakkaoui a indiqué que cet examen est l’occasion aussi de s’enquérir des expériences et des bonnes pratiques des autres pays, surtout sur la question clé de cette session de la CSW, en l’occurrence la femme et la fille rurales. La ministre s’est réjouie que le Maroc a été salué lors de cette session pour ses avancées en matière d’autonomisation de la femme, de promotion de ses droits, des législations établissant et protégeant ces droits et des instances chargées de la promotion de la situation de la gent féminine.
Mme Hakkaoui a souligné qu’alors que nombre de pays entament les premiers pas dans l’élaboration d’une politique publique intégrée sur l’égalité des sexes et la promotion de la situation de la femme, “le Maroc est reconnu comme l’un des tous premiers pays à se doter d’une telle politique”. La CSW62, qui se tient sur le thème « Régler les problèmes et exploiter les possibilités pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des filles en milieu rural”, se poursuivra jusqu’au 23 mars avec la participation des États membres de l’Onu et de dizaines d’ONG internationales.
Le focus cette année sur la femme et la fille rurales part de la conscience de la Commission de l’importance de la contribution de ces femmes et des filles à l’élimination de la pauvreté, au développement durable et à la sécurité alimentaire et à la nutrition dans le monde. Principal organe intergouvernemental mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, la CSW est une commission fonctionnelle du Conseil économique et social de l’Onu (ECOSOC), créée le 21 juin 1946.