La marocophobie s’institutionnalise en Algérie
Jusque là seuls la presse algérienne à la botte de l’armée et quelques factotums commis par le régime sous perfusion d’Abdelaziz Bouteflika qui s’adonnaient à cœur joie à la critique quotidienne du Maroc et de ses institutions qu’ils ont réussi à ériger en sport national dans le vil objectif de détourner l’attention du peuple de ses malheurs quotidiens. Mais tout dernièrement cette pratique maladive a pris un nouveau tournant, une autre dimension. Elle fait désormais partie des instruments de politique étrangère de ce régime aux abois.
Revenu bredouille d’une visite à Bruxelles où il a agité la carte du gaz pour tenter de décrocher quelque soutien à sa stratégie maléfique d’imposer la participation de la pseudo-rasd au prochain sommet Afrique-UE, qui aura lieu fin novembre à Abidjan, le chef de la diplomatie algérienne, qui a visiblement forcé sur la dose, est sorti de ses gonds lorsque des chefs d’entreprises de son pays ont vanté devant lui, à l’occasion d’une conférence, le modèle marocain en matière d’investissement en Afrique.
L’irascible ministre des Affaires étrangères, qui fait office de Goebbels du régime, a accusé le Maroc de « blanchir l’argent de la drogue via ses banques en Afrique ». Sur un ton coléreux voulant intimider le représentant du patronat algérien qui a osé donner l’exemple du Royaume comme un modèle de réussite en Afrique, Abdelkader Messahel a lancé “L’Algérie n’est pas le Maroc”. Effectivement monsieur le ministre, le Maroc n’est pas l’Algérie. En quelques années, le Royaume est devenu le pourvoyeur d’une véritable politique économique et sociale en Afrique, basée sur le co-développement et la solidarité agissante. Son souci est de voir le continent, dont il fait partie, stable et intégré, fort économiquement et pesant politiquement sur la scène internationale, en étant complètement affranchi des séquelles coloniales.
La politique africaine du Maroc, conduite sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, vise à accompagner les évolutions du continent en y initiant des projets qui répondent, de manière pérenne, aux besoins de ses populations.
Et contrairement aux méthodes algériennes, le Maroc n’a jamais cherché à faire valoir l’argent comme monnaie de change dans ses relations internationales, notamment en Afrique. Il a plutôt fait le choix de mettre son savoir-faire et son expérience à la disposition des pays frères et amis du continent. Il n’a jamais non plus usé de lobbying toxique ou de pressions quelconques pour quémander des positions au service de velléités séparatistes, pour semer la zizanie dans des réunions internationales ou perturber le cours de relations entre partenaires comme fait l’Algérie à longueur d’années.
Que d’argent occulte versé, que de ballets diplomatiques, que d’instances manipulées, le régime d’Alger, aveuglé par une obsession appelée « Maroc », dépense toute son énergie pour contrer le Maroc et nuire à ses intérêts au lieu de balayer devant chez lui.
Ce n’est pas la première fois que ce champion de l’invective critique vertement et de manière crue le Maroc, mais cette fois-ci il a franchi le mur du son. A l’occasion d’une réunion à Bruxelles du forum Crans Montana, l’Algérie avait dépêché sur place ce cacique du régime spécialement pour vociférer contre le Maroc et tirer à boulets rouges sur sa politique en Afrique. «C’est vrai que nous investissons peu en Afrique … Mais ce n’est pas au Maroc de donner des leçons sur la coopération sud-sud» s’était-il enragé, avant de lancer que dans son pays «nous nous gardons d’avoir des banques off-shore en Afrique, que tout le monde sait à quoi elles servent».
Il oublie que le système bancaire algérien comptant parmi les plus sous développés du continent, est incapable de lever la tête localement, encore moins en off-shore, dans une ambiance économique morose où la planche à billets tourne à plein régime.
La réaction du Maroc, ferme, sereine et responsable n’a pas tardé à tomber.
Dans la soirée même, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a décidé de rappeler en consultation l’ambassadeur du Maroc à Alger, indépendamment des actions que les institutions économiques nationales diffamées par le ministre algérien pourraient prendre.