Marrakech abrite les travaux du Congrès de Droit au Proche-Orient
La Cité ocre abrite du 27 au 29 décembre courant, les travaux du Congrès de Droit au Proche-Orient, le plus grand événement et rassemblée juridique au niveau des leaders et élites juridiques.
Organisée par le Centre saoudien de formation en Droit, en partenariat avec le ministère de la Justice et des libertés, cette manifestation verra la participation de près de 500 magistrats et avocats arabes et internationaux et les représentants des ministères de la justice de plusieurs pays arabes, en plus d’institutions internationales de droit, dont l’Union internationale des avocats (UIA), l’Association des Barreaux d’avocats du Maroc (ABAM), l’Union des avocats arabes (UAA), la Confédération européenne des syndicats (CES), des universités arabes et internationales et des centres d’arbitrage internationaux.
Les participants à ce congrès débattront durant trois jours, de plusieurs sujets intéressant la scène arabe et internationale, dont la question du Sahara marocain conformément au droit international, la dimension internationale des questions du terrorisme, la protection des avocats et leur immunité devant la justice et leur rôle dans la responsabilité sociale, le règlement des litiges dans les contrats d’énergie, en plus de l’arbitrage et des modes alternatifs de résolution des conflits au Proche-Orient.
Le congrès comporte également plusieurs sessions qui aborderont les principales questions sur la scène juridique, outre quatre ateliers de travail qui traiteront l’élaboration des conditions d’arbitrage dans les questions se rapportant aux entreprises et sites d’ingénierie, le droit et la justice sportifs et le rôle de la justice dans la lutte contre la corruption et la consécration de l’indépendance du pouvoir judiciaire.
Selon les organisateurs, ce congrès constitue une occasion pour le partage des expertises et compétences internationales aux niveaux professionnel, scientifique et académique entre magistrats, avocats, arbitres et médiateurs et experts et les instances et universités de droit.