Marrakech: Ferme engagement à soutenir les agendas de développement pour une Afrique prospère et en paix
Les collectivités locales africaines et leurs partenaires prenant part au 8è Sommet Africités à Marrakech se sont engagées à appuyer la mise en œuvre des agendas de développement continentaux et mondiaux pour une Afrique prospère et en paix.
Dans une déclaration finale sanctionnant ce rendez-vous panafricain, dont les travaux se sont clôturés samedi, ils ont confirmé leur soutien aux agendas continentaux et mondiaux, y compris l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (UA) et les grandes priorités de la Banque africaine de développement (BAD) et à la réalisation des objectifs du développement durable (ODD 2030) portant, entre autres, sur l’élimination de la pauvreté et la promotion de la croissance inclusive et du bien-être.
Le document, qui couronne cinq jours de débats, d’échange et de partage, a également souligné l’importance de la mise en œuvre du Nouvel Agenda Urbain 2036, qui reconnait la nécessité de doter les administrations locales et régionales de ressources et de capacités suffisantes pour s’acquitter de leur rôle dans la concrétisation des ODD, notamment en leur donnant une plus grande capacité de gestion du foncier et des finances, la fiscalité et la planification, ainsi qu’un accès direct aux fonds et crédits internationaux pour les activités d’atténuation du changement climatique,
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En outre, les représentants des collectivités locales africaines et l’ensemble de leurs partenaires ont fait part de leur appui à l’Accord de Paris sur les changements climatiques, ainsi qu’à l’Agenda 2063 de l’UA, avec la vision « Une Afrique intégrée, prospère et en paix », fournissant un cadre stratégique pour la transformation socio-économique du continent au cours des 50 prochaines années.
Ils ont ainsi pris l’engagement à « partager une aspiration commune à transformer les villes et les territoires africains en des lieux où chaque citoyen vivra confortablement, pacifiquement et en sécurité » et à renforcer le réseau des femmes africaines élues localement aux niveaux régional et national, tout en soulignant que la transition vers des villes et des territoires durables « n’est pas une option, mais un impératif ».
Dans un plaidoyer auprès des gouvernements, ils ont insisté sur l’impératif de promouvoir la décentralisation pour assurer la bonne gouvernance et aider les villes et les territoires à s’acquitter de leur mandat en leur fournissant les ressources financières et humaines requises.
De même qu’ils ont appelé à mettre en place des législations favorables à la promotion d’une gouvernance locale participative et soucieuse de l’égalité des sexes grâce a l’intégration de la dimension genre dans les processus locaux de planification et de budgétisation.