Marrakech : Ouverture des travaux de la 7è Rencontre judiciaire maroco-espagnole
Les travaux de la 7è Rencontre judiciaire maroco-espagnole entre la Cour de Cassation du Maroc et la Haute Cour et le Conseil Général du Pouvoir Judiciaire (CGPJ) en Espagne, ont démarré, lundi à Marrakech, en présence d’un parterre de personnalités de haut niveau du secteur de la justice dans les deux pays.
Cette Rencontre de deux jours, qui intervient dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de Jumelage et de coopération, signée en 1999 entre les deux parties, coïncide avec le 20è anniversaire de la signature de ladite Convention.
Elle illustre également les relations solides qu’entretiennent les deux Institutions judiciaires qui partagent une histoire judiciaire commune, ainsi que la volonté des deux parties de consolider les mécanismes de coopération, de communication et d’échange d’expériences et d’expertises, à même de permettre d’unifier et d’améliorer l’action judiciaire, au service des questions d’intérêt commun entre les deux pays.
Cette Rencontre se veut, en outre, l’occasion de mettre en lumière l’expérience judiciaire marocaine en vue de consolider l’indépendance de la justice, et de passer en revue les grandes réalisations accomplies sur la voie de la consécration de la sécurité judiciaire et de la protection des droits et libertés.
Les travaux de ce Conclave se déclinent en quatre ateliers axés sur le pouvoir judiciaire, le droit civil, le statut personnel, le droit pénal, le droit commercial et social, qui seront encadrés par des juristes et des experts en la matière.
Lors de cette rencontre, les participants débattront d’une série de questions à dimension nationale, juridique, professionnelle et sociale concernant « le rôle du pouvoir judiciaire dans la moralisation de la vie publique », « la protection sociale du magistrat », « la prise en charge et l’adoption internationales » « la justice environnementale », « la cybercriminalité dans les réseaux sociaux », « la négociation collective et les droits des travailleurs saisonniers », « les crimes liés à la traite humaine » et « les garanties judiciaires pour la promotion de l’investissement et l’amélioration du climat des affaires ».