MD Talks : « la force de la région de Guelmim-Oued Noun réside dans sa culture libérale
Au cours de ces dernières années, la région de Guelmim-Oued Noun a connu la consécration et l’avancement notable d’une série de grands chantiers et projets avec comme objectif principal de doter cette région d’infrastructures de base modernes, touchant une multitude de secteurs.
Forte de ces innombrables atouts, la région voit aujourd’hui plus grand et aspire à devenir une locomotive pour les autres provinces du Sud.
Intervenant lors d’une session plénière dans le cadre des travaux de la 3ème conférence des MD Talks tenue sous le thème « les énergies renouvelables, chantier transversal au cœur du Nouveau modèle de développement », Abdeslam Ababou, président fondateur Red Med Capital a estimé la force de la région et par extension du Maroc réside dans sa culture libérale.
« Nous avons un cadre réglementaire suite à la vision royale extrêmement moderne qui a permis de réaliser un grand nombre de projets. Au moment où des pays amis étaient encore en mode power point nous, nous étions en train de réaliser le plus grand complexe solaire au monde sans compter les autres projets en cours notamment celui du programme Eolien Intégré 850 MW » a rappelé fièrement M. Ababou.
S’agissant de la région, le président de Red Med a évoqué les ressources naturelles exceptionnelles de Guelmim Oued Noun. Celle-ci « dispose de fonciers qui lui permettent d’accueillir aisément de grands projets structurants. Ces projets ne vont pas entrer en compétition avec ceux déjà mis en place mais ils serviront plutôt de catalyseur pour pouvoir développer d’autres activités agricoles, minières… », a expliqué M. Ababou.
Aussi, les autres ressources naturelles de Guelmim permettraient aujourd’hui de produire le kilowatt/ heure vert par intermittence des plus compétitifs au monde, poursuit la même source.
La nature de ces projets requiert des infrastructures solides et des investissements lourds. A cela, M. Ababou explique qu’il est fondamental qu’il y ait un alignement d’intérêt entre les autorités publiques et les différents développeurs, qu’il y ait des mutualisations au maximum de ce qui peut être mutualisé pour pourvoir avoir comme objectif un kilowattheure des plus compétitifs, qu’il soit utilisé soit au niveau local ou international.
A la question : quel serait l’impact sur le pays et la population ? La réponse du président de Red Med est on ne peut plus claire. « Quand on a l’énergie, qui, de surplus est verte et compétitive, cela crée inévitablement de la richesse et des activités. », a-t-il soutenu.