MEDays : La gouvernance de l’Union Africaine au centre des débats
C’est parti pour la 12ème édition des MEDays ! Ce forum international, placé sous le haut patronage de SM le Roi, commence ce mercredi et se poursuit jusqu’au 16 novembre. Le premier workshop de cette édition, met le focus sur la Gouvernance de l’Union Africaine en présence de plusieurs hauts responsables africains.
Chaque année, Tanger donne rendez-vous, en novembre, aux leaders internationaux pour le Forum MEDays, autour de plus d’une trentaine de sessions et de panels. Cette édition s’annonce, selon Brahim Fassi Fihri, Fondateur et président de l’Institut Amadeus, « sous les meilleurs auspices».
Cette manifestation de grande envergure, a commencé ce matin, avec comme première thématique de débat « L’Union Africaine : Concrétiser la nouvelle intégration africaine ».
Ce premier Workshop, placé sous le thème de « La gouvernance de l’Union Africaine : Vers une modernisation et plus de transparence », a connu la participation de plusieurs hauts responsables africains, notamment, Martin Ziguele l’ancien Premier Ministre de la République Centrafricaine, Jean-Marie Ogandaga Ministre Gabonaise du Commerce, de l’Artisanat, des PME et de l’industrie, ainsi que Dioncounda Traoré, l’ancien Président de l’Assemblée Nationale et Ancien Président de la République du Mali par intérim.
Dans son allocution, Amine Laghidi, vice-président de Special International Mandate, a souligné qu’« il est temps d’utiliser l’éducation comme le porte-étendard d’un rêve commun, d’une mesure commune du développement, pour atteindre un objectif commun, qui est la paix durable et la prospérité de nos peuples africains».
« Coopération sécuritaire », « ratification de la ZLECA », « révolution industrielle », « sécurité alimentaire », telles sont les priorités de l’union africaine pour bâtir « un modèle panafricain», selon Laghidi.
Au sujet de la ZLECA, l’ancien premier ministre de la République Centrafricaine, Martin Ziguele a déclaré : « Je salue les initiatives comme la ZLECA, c’est un acte de foi et c’est là où il faut y aller ». Et d’ajouter « nous devons multiplier ce genre de forums pour faire en sorte que l’union africaine ne soit plus portée par des institutionnels comme moi, mais par des jeunes. A ce moment-là, on pourra dire que nous sommes sur la bonne voie».
Interrogée sur les moyens d’activer les investissements en Afrique, docteur Therese Azeng, Consultante dans la commission de l’Union africaine, a affirmé que « si nos pays n’inspirent pas confiance, non seulement les investisseurs étrangers ne vont pas venir, mais même les investisseurs locaux ne vont pas s’y intéresser ». En appuyant ses propos, cette experte camerounaise a souligné que « plus de 50 milliards de dollars des fonds africains sortent du continent, chaque année, et il faut trouver les moyens pour que ces fonds restent à l’intérieur ».