Médecine : Rejet de la proposition de 7e année agite les facultés

La crise des étudiants en médecine s’intensifie suite au rejet massif par les étudiants d’une proposition gouvernementale d’introduire une septième année facultative. Les tensions persistent entre les futurs médecins et les autorités, les premiers réclamant plus de garanties sur leur formation. Malgré les efforts de médiation, la grève et les menaces de suspension des examens persistent, laissant entrevoir une année académique incertaine voire blanche pour les étudiants en médecine

Face à la crise des étudiants en médecine, le gouvernement a réagi en proposant une série de mesures visant à résoudre les tensions croissantes. Parmi ces propositions figurait l’introduction d’une septième année facultative, destinée à répondre aux préoccupations des étudiants quant à la réduction de la durée des études de sept à six ans.

Lors d’un vote national organisé dans toutes les facultés de médecine du pays le mardi 11 juin, les étudiants ont exprimé leur ferme opposition à cette proposition. Plus de 50 % des voix se sont prononcées contre l’idée d’une septième année facultative, montrant ainsi un rejet massif de l’initiative gouvernementale.

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Cette décision a conduit à une impasse entre les futurs médecins et le gouvernement, les premiers réclamant plus de garanties et de clarifications sur leur formation future. Les étudiants menacent désormais de suspendre les prochains examens en signe de protestation, ce qui pourrait potentiellement entraîner une année académique compromise, voire une année blanche.

Pour tenter de résoudre la crise, des représentants gouvernementaux, y compris le ministre chargé des relations avec le parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, ont rencontré les dirigeants de la commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie il y a deux semaines. L’objectif était de présenter les solutions proposées par le gouvernement pour apaiser les tensions persistantes.

Outre l’introduction de la septième année facultative, les propositions incluent la possibilité pour les étudiants de réaliser des stages cliniques facultatifs à temps plein après leur sixième année d’études, avant de soutenir leur thèse. Cette flexibilité est conçue pour répondre aux aspirations des étudiants désireux de diversifier leurs compétences et de se préparer adéquatement à leur future carrière médicale.

Malgré les discussions en cours, la grève des étudiants en médecine semble destinée à se prolonger, alors que les blouses blanches n’ont pas encore pris de décision formelle sur la suite à donner à leur mouvement de protestation. Parallèlement, les doyens des facultés de médecine et de pharmacie ont récemment publié de nouveaux horaires d’examen pour les sessions à venir, une décision qui n’a pas apaisé les tensions parmi les étudiants.

À ce jour, le Comité national des étudiants prévoit de tenir d’autres assemblées générales afin de décider d’une éventuelle nouvelle action de boycott des examens. Cette situation complexe laisse entrevoir des mois à venir tendus pour les étudiants en médecine et les autorités gouvernementales, cherchant chacun à défendre leurs positions tout en cherchant une issue constructive à cette crise éducative.

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