Mme Hakkaoui met en avant à Jeddah les réalisations du Maroc dans le domaine de la famille
La ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social, Bassima Hakkaoui, a mis en exergue, jeudi à Jeddah, les réalisations accomplies par le Maroc dans le domaine du développement social, notamment celui familial. S’exprimant lors des travaux de la première session de la conférence de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) sur « l’institution du mariage, la famille et la préservation de ses valeurs dans les Etats membres », Mme Hakkaoui a fait savoir que le Maroc, conscient de l’importance de l’institution de la famille, a accordé un grand intérêt à cette question en oeuvrant à sa protection économique et sociale, d’autant plus qu’elle est désormais au coeur des différents programmes de développement.
Dans ce sens, la ministre a rappelé un ensemble de réformes engagées par le Royaume afin de protéger l’institution de la famille, à commencer par les réformes constitutionnelles, couronnées par la constitutionnalisation du concept de la famille basé sur le mariage légal, notant dans ce sens que la Loi fondamentale stipule qu’il incombe à l’Etat d’oeuvrer « à garantir par la loi la protection de la famille sur les plans juridique, social et économique, de manière à garantir son unité, sa stabilité et sa préservation ».
Sur le plan des réformes juridiques, la ministre a rappelé l’adoption par le Maroc du Code de la famille qui a contribué, dix ans après sa mise en oeuvre, à redonner de la crédibilité à l’institution du mariage, à la faveur de la promotion et la sensibilisation quant aux bienfaits du mariage basé sur les valeurs de justice, miséricorde, équité et responsabilité partagée face aux défis.
Elle a également relevé plusieurs réformes qui ont accompagné l’adoption du Code de la famille, ayant trait à l’organisation judiciaire (création de sections de la justice de la famille au sein des tribunaux de première instance) et à la loi relative à l’état civil, porteuse de nombreux principes, afin de préserver l’identité de la famille et sa stabilité.
En ce qui concerne la protection pénale, Mme Hakkaoui a passé en revue un certain nombre de dispositions et textes de loi prévus par le droit pénal marocain, préservant la famille, sa stabilité et les droits de ses membres, ajoutant que le Code de procédure civile a également consacré un ensemble de principes protecteurs de la famille, à l’instar de la création d’une institution judiciaire spécialisée (juge de la famille chargé du mariage et le juge chargé des affaires des mineurs).
Sur un autre registre, Mme Hakkaoui a souligné, dans une déclaration à la MAP, les efforts du Maroc dans l’adoption par l’OCI d’une stratégie dédiée à l’autonomisation de la famille et au renforcement de l’institution du mariage, considérant que le choix du Maroc en tant que membre de la commission chargée de la cristallisation et du suivi de cette stratégie revêt une « importance capitale » vu son expérience qui a insufflé une réelle impulsion à l’action conjointe dans ce domaine.
Elle a également mis l’accent sur l’impératif d’adopter une stratégie unifiée afin de mettre en oeuvre les objectifs du développement durable et d’inclure les questions de la famille dans les différents objectifs, en coordination avec les organisations et institutions arabes et internationales ayant adopté cette approche familiale.