Le modèle de coopération Sud-Sud impulsé par SM le Roi répond parfaitement aux besoins actuels de repositionnement de l’Afrique sur l’échiquier international
Le modèle de coopération Sud-Sud impulsé par SM le Roi Mohammed VI répond parfaitement aux besoins actuels de repositionnement de l’Afrique sur l’échiquier international, a affirmé le directeur général du Centre africain de formation et de recherche administratives pour le développement (CAFRAD), Stéphane Monney Mouandjo.
« Il est temps que les Africains avancent vers un mode de coopération intégrée et je pense que la forte impulsion donnée par SM le Roi à la coopération Sud-Sud répond parfaitement aux besoins actuels de repositionnement de l’Afrique sur l’échiquier international », a souligné M. Mouandjo dans une interview accordée à la MAP, notant que les pays africains ont une destinée commune et sont ainsi appelés à capitaliser sur leurs potentiels pour relever les défis actuels et futurs.
Dans ce contexte, le responsable a assuré que la visite qu’effectue SM le Roi en Afrique revêt une forte symbolique et constitue une confirmation de l’africanité du Maroc et du fort attachement du Souverain aux pays du continent auquel il appartient.
« SM le Roi est chez Lui en Afrique. Le Maroc fait partie de l’Afrique et il est logique que le Souverain rend visite à sa famille », a-t-il dit, notant que le Royaume recèle plusieurs atouts qui pourraient être bénéfiques pour le continent africain, à même de promouvoir son positionnement sur la scène internationale.
Interrogé sur les impacts socio-économiques des projets d’investissement initiés par SM le Roi dans le cadre de Ses tournées diplomatiques en Afrique, M. Mouandjo a affirmé que ces chantiers d’envergure, qui viennent consacrer les traditions et l’histoire du Maroc, devraient promouvoir le développement durable du continent, améliorer la qualité de vie des populations et conserver la dignité de l’homme africain.
Concernant la réintégration du Maroc à l’UA, le responsable a souligné qu’elle était bien attendue et vient renforcer la position d’une Afrique réconciliée avec elle-même, puissante par sa jeunesse et ses ressources et parlant d’une même voix.
Par ailleurs, M. Mouandjo a souligné que l’Afrique doit faire face à de nombreux défis d’ordre politique, économique et culturel, en l’occurrence la promotion de l’intégration politique et économique des Etats africains, la consécration de l’identité africaine authentique, le renforcement de l’éducation et la formation des jeunes, et l’amélioration de la cohérence du discours africain, et ce afin de favoriser l’émergence économique du continent et de renforcer son positionnement international.
« Nous sommes dans une période de l’histoire où la plupart des indicateurs nous mettent dans une position favorable et il appartient à tous les pays africains d’adhérer à cette dynamique et de favoriser l’émergence d’une Afrique unie, stable et prospère », a-t-il conclu.