Mohammed VI, notre Roi, vive le Roi

Par Hassan Alaoui

Ce mois sacré de Ramadan a constitué pour le peuple marocain un moment privilégié d’une rare intensité, si l’on peut dire. Celui de voir avec bonheur le Roi Mohammed VI reprendre des activités auxquelles il nous a toujours habitués, inscrites dans la continuité d’un règne qui préserve ses lustres, ses caractéristiques, sa grandeur, ses événements et nous procure nos joies retrouvées et les partages. Le Roi est là, à pied d’œuvre, à la tâche et au travail.

Bien entendu la silhouette du Souverain reste marquée par les effets de la convalescence, amincie mais forte et résistante, déterminée, d’un calme olympien. Le sourire emblématique du courage et du défi même. Avec cette dimension qui ne le cède en rien en aura et en spiritualité.  Le Souverain n’a jamais perdu ses réflexes, ni son affabilité et encore moins cet impact sur les autres que sa personnalité projette sur nous comme une lumière crue, astrale et enchanteresse. A aucun moment, il ne donne l’impression de céder ou d’abandonner sa mission de bâtisseur. Le Roi s’est fixé un plan de travail qu’il met personnellement à exécution, avec une présence physique à toute épreuve. Depuis le premier jour du Ramadan, il est mobilisé, tantôt pour lancer la campagne nationale de solidarité organisée par la Fondation Mohammed V qu’il préside, tantôt pour présider les traditionnelles causeries religieuses qui sont au règne, comme chaque année, ce qu’un engagement est inscrit en lettres d’or et sur du marbre comme la devise sacrée, tantôt enfin en famille pour se recueillir sur les tombes de feus Hassan II et du Prince Moulay Abdallah. Fidèle à son engagement voire à sa passion pour le bien être de son peuple, à la cause sociale, il inaugure dans une ville nouvelle en pleine expansion, populaire c’est le moins que l’on puisse dire, un Centre médical de proximité (CMP) , un projet solidaire en faveur des citoyens démunis et des populations en situation de vulnérabilité, appelés à bénéficier de très nombreux soins.

Non que Sa Majesté le Roi se soit, contrairement à ce que déblatèrent certaines rumeurs malvenues, éloigné des affaires de la nation pour cause de maladie ou contraint de « marquer une pause » dans leur gestion. D’aucuns, esprits malveillants et cédant à des colportages de la presse étrangère, ont cru impunément s’immiscer dans la vie privée du Souverain lui reprochant d’être souvent à l’extérieur plus qu’au Maroc. Aujourd’hui, ils déchantent et se rendent à l’évidence : le Roi est là, de retour, il règne et si l’on peut dire, gouverne aussi. A l’étranger ou au Royaume, il est au cœur des événements qu’il suit avec assiduité et ce sentiment de devoir à accomplir. Mieux : plus près que l’on n’imagine de son peuple, veillant au grain et jamais loin. Il tient et préside régulièrement les Conseils de ministres, adresse des discours et messages aux multiples et différents congrès et conférences, sur plusieurs thématiques, honore les réunions internationales et accorde les hauts patronages aux manifestations diverses. Il est de tous les événements, acteur central, partenaire fidèle et incontournable.

Is back !

Comment donc ne pas se réjouir de cette présence physique, de cette geste royale déployée qui ravit le peuple marocain, à son unisson, de ce sentiment profond que la symbiose entre le Roi et son peuple est une constante, inscrite dans une immémoriale histoire ? A la sulfureuse campagne calomnieuse de stipendiés dans nos voisins, le Royaume du Maroc se nourrit de la force et de l’intelligence apaisée que lui procure son Roi, dont la courtoisie et l’attachement aux principes sacro-saints de respect des autres tiennent lieu de philosophie de règne.

Mohammed VI est un leader incontesté, à tous points de vues, il incarne le soft-power et la mesure. Jamais aucun autre chef d’Etat n’a autant visité l’Afrique que lui, mis en œuvre une politique de solidarité agissante et effective, imposé le respect subtil, la grandeur de la noblesse et des actes de soutien aux autres. Pour son peuple, comme pour tous ceux qui le connaissent, il est une providence pour notre pays, le constructeur du Maroc moderne et l’artisan de notre leadership international.