Mondial 2018: La FRMF saisit la FIFA au sujet des erreurs d’arbitrages subies par la sélection nationale
Le président de la Fédération Royale marocaine de football (FRMF), M. Fouzi Lekjaa a adressé, jeudi, une lettre au président de la Fédération internationale de football association (FIFA) dans laquelle il exprime son indignation devant l’injustice subie par la sélection nationale, suite à des « erreurs arbitrales graves ayant entraîné sa sortie prématurée dès le premier tour de la Coupe du monde de football 2018 en Russie ».
« Nous estimons sans ambages que les erreurs arbitrales survenues notamment lors des deux matches cruciaux face au Portugal et face à l’Espagne, ont gravement pénalisé notre sélection nationale en la privant de jouer ses chances de qualification à égalité avec les équipes concurrentes de son groupe », écrit M. Lekjaa dans cette lettre mise en ligne sur le site officiel de la FRMF. M. Lekjaa souligne, en outre, que « la gravité desdites erreurs arbitrales est d’autant plus manifeste que lors de ces deux matches, le recours à la vidéo assistance aux arbitres (VAR) n’a servi qu’à préserver les intérêts de nos concurrents. En témoigne le non recours à cette technologie, sensée amoindrir le biais de subjectivité arbitrale, dans le cas de pénaltys non sifflés en faveur du Maroc face au Portugal (4ème, 30ème et 80ème minutes).
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En revanche, relève la lettre, cette technologie a été utilisée pour valider indûment le 2ème but de l’Espagne entaché par plusieurs erreurs: une sortie de but non signalée par les arbitres aboutit à un corner qui a été exécuté du mauvais côté, et qui a donné lieu à ce deuxième but espagnol ».
Dans ce contexte, le président de la FRMF a tenu à exprimer sa « profonde inquiétude par rapport à la persistance de telles injustices et leur impact négatif sur l’image de la FIFA et sur l’avenir du football en tant que pratique censée participer à faire partager les valeurs nobles d’équité et d’égalité des chances », appelant le président de la FIFA à prendre les mesures qui s’imposent et procéder aux ajustements nécessaires à l’effet de « réparer ces injustices et garantir les conditions d’une compétition assurant une égalité des chances à toutes les équipes qui doit primer sur toute autre considération ».