« Moul Kaskita » déféré devant la justice en état d’arrestation
Le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Settat a annoncé, mardi, qu’il a été décidé de déférer l’administrateur de la chaîne « Moul Kaskita » devant la justice en état d’arrestation.
Le mis en cause avait été interpellé suite à la publication d’une vidéo comprenant des injures à l’encontre des Marocains et des institutions constitutionnelles, rappelle le procureur du Roi dans un communiqué.
Suite au communiqué du 01 décembre 2019 au sujet de l’arrestation d’un individu ayant publié une vidéo sur un réseau social via une chaîne intitulée « Moul Kaskita » comprenant des injures à l’encontre des Marocains et des institutions constitutionnelles, le ministère public avait reçu plusieurs plaintes des citoyens concernant le contenu de la vidéo qui comprend des injures et des descriptions dégradantes, indique la même source, ajoutant que ces citoyens ont affirmé leur volonté de poursuivre cet individu devant la justice à travers ces plaintes qui ont été jointes à l’enquête en cours avec cet individu.
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Après consultation des résultats de l’enquête menée par la Brigade nationale de la Police judiciaire (BNPJ), il s’est avéré que plusieurs expressions contenues dans cette vidéo n’ont aucun rapport avec la liberté d’expression et constituent, du point de vue juridique, des crimes sanctionnés par la loi, poursuit le communiqué, notant que le mis en cause a eu l’habitude de produire et publier des vidéos sur « Youtube » traitant de sujets qui font le buzz ce qui lui rapporte des revenus mensuels de 20.000 à 30.000 DH.
Les investigations ont aussi révélé que cet individu avait reçu d’importants transferts d’argent de l’étranger en contrepartie de ses activités, souligne le procureur du Roi.
Le suspect a été déféré devant le tribunal en état d’arrestation et sera poursuivi, conformément à la loi, pour son implication présumée dans le délit d’injures publiques à l’égard d’individus, outrage à la pudeur à travers des gestes et des comportements obscènes, outrage aux institutions constitutionnelles et possession de drogue, conclut le communiqué.