Mpox : premier cas du variant létal hors d’Afrique, en Suède
Une personne vivant dans la région de Stockholm a été diagnostiquée comme porteuse du sous-type clade 1 du virus du mpox, plus contagieux et dangereux, une première hors d’Afrique, a annoncé jeudi l’Agence suédoise de santé publique.
« La personne touchée a été infectée au cours d’un séjour dans une région d’Afrique où sévit une importante épidémie de mpox du sous-type clade 1 », a précisé la cheffe par intérim de l’agence suédoise de santé publique, Olivia Wigzell, lors d’une conférence de presse.
L’individu infecté a reçu des soins et des recommandations conformes aux réglementations en vigueur, a assuré Mme Wigzell.
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« Nous estimons que la Suède est bien préparée pour diagnostiquer, isoler et traiter les personnes atteintes de mpox de manière sûre et efficace », a-t-elle enchaîné.
Selon un communiqué de l’agence suédoise de santé publique, « qu’une personne soit traitée pour le mpox dans le pays n’implique pas de risques pour le reste de la population ».
Mercredi, l’Organisation mondiale de la santé a déclenché son niveau d’alerte le plus élevé au plan international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique.
Au total, 38.465 cas de mpox, anciennement connue sous le nom de variole du singe, ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1.456 décès, avec notamment une augmentation de 160% du nombre des cas en 2024 comparé à l’année précédente, selon des données publiées la semaine dernière par l’agence sanitaire de l’Union africaine.
Avec MAP