Mustapha El Khalfi : l’anniversaire de la Marche Verte intervient dans un contexte de changements profonds concernant la question nationale
Le 42è anniversaire de la Glorieuse Marche Verte intervient dans un contexte de changements profonds concernant la question nationale, des grandes avancées réalisées par le Royaume sur les plans africain et international, et surtout d’échec de la thèse séparatiste, a souligné dimanche à Marrakech, le ministre délégué chargé des relations avec le parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, M. Mustapha El Khalfi.
Le ministre qui participait à un colloque autour du thème « le Sahara et la problématique de l’intégration africaine« , a ajouté que le Maroc adopte désormais une politique « offensive« , « proactive » et « vigilante » qui rejette la démarche de « la chaise vide« , tout en veillant à la promotion et à la défense de la crédibilité et la justesse de l’initiative d’autonomie des provinces du sud sous souveraineté du Royaume.
Et de faire observer que parmi ces changements, il y a lieu de noter le progrès vers la mise sur pied d’un modèle de développement efficient des provinces du sud du Maroc, qui se veut non seulement un projet de développement local mais plutôt, un projet global de décollage et de prospérité, à même de faire de cette partie du territoire national, un pôle économique et de développement attractif, apte à générer de l’espoir pour les jeunes de la région et ce, contrairement à ce sentiment de désespoir qui sévit dans les camps de la honte à Tindouf.
M. El Khalfi a tenu à indiquer aussi que le Maroc par le biais de sa politique, a toujours fait montre de fermeté et de rigueur, ce qui lui a permis de faire face à toutes les provocations et les manœuvres désespérées et attentatoires à l’intégrité territoriale et nationale du Royaume.
Et de poursuivre que le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine a eu pour effet de consolider davantage la politique africaine du Royaume, rappelant que SM le Roi Mohammed VI a effectué plus d’une cinquantaine de visites dans 29 pays africains, des déplacements qui ont été sanctionnés par la conclusion de près de mille conventions.
De son côté, le professeur des politiques publiques à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCAM), Mohamed El Ghali, a qualifié de « stratégiques » les relations entre le Maroc et l’Afrique, passant en revue, dans ce sens, une série d’initiatives menées par le Maroc en faveur de l’Afrique sur les plans économique et humain, ou encore dans le domaine politique.
Et d’expliquer que ces initiatives ont démontré clairement que le monde a besoin actuellement d’actions basées sur une nouvelle culture, fondée sur le respect des intérêts communs, et qui prévoit d’apporter de l’appui pour les autres parties et acteurs ne disposant pas de moyens identiques.
Pour M. El Ghali, l’offre marocaine en Afrique n’a jamais été « sélective » mais plutôt « générale« , ce qui constitue « un message fort« , sachant que le Maroc n’a jamais traité les questions africaines sur la base d’une logique d’opportunisme quelconque.
Et de conclure que la question de l’Afrique a été de tout temps véritablement ancrée dans la conscience et la pratique de l’Etat marocain.
Lors de ce colloque initié par l’Association « Initiatives Jeunes Maroc« , un accent particulier a été mis aussi sur les initiatives menées par la société civiles notamment, les jeunes pour la promotion et la défense de la cause nationale, ce qui dénote d’une prise de conscience quant à la nécessité de mener une action durable au service de la question nationale.