Nabila Rmili libère les fourrières de Casablanca
Les véhicules retenus aux fourrières de la commune de Casablanca depuis au moins un an, feront l’objet d’une vente aux enchères. Cette décision vient Nabila Rmili, la maire de Casablanca faisant face à la situation de saturation observée sur l’ensemble des fourrières de Casablanca.
Dans l’optique de libérer les fourrières de la commune de Casablanca de l’engorgement qui les étouffe, Nabila Rmili, la maire de Casablanca a fait part ce mercredi 27 mars, de sa décision de mettre à la vente aux enchères, l’ensemble des voitures, motos, et tout véhicule en situation d’infraction avec le code la route, retenu aux fourrières de la commune de Casablanca dont les délais légaux de rétention ont expiré.
La présidente du Conseil de la Ville de Casablanca, a informé que les propriétaires de ces véhicules disposent d’une semaine pour procéder au retrait de leurs véhicules des différentes fourrières de la commune de Casablanca. Aussitôt, informés, de nombreux propriétaires ont procédé à la régularisation de leur situation avant que le délai fixé au préalable n’expire.
Lire aussi : Permis de conduire : Hausse de 36% du taux de réussite au 4è jour des examens
Rmili a souligné par la même occasion, que la commune de Casablanca est en train d’activer la procédure de vente aux enchères publiques des véhicules et des motos, et que le non-retrait de ces véhicules sera considéré comme un abandon implicite de ceux-ci.
Par ailleurs, la commune de Casablanca inclue huit fourrières, à noter, la fourrière Oulad Azouz, Sidi Othmane (Salmia), les deux fourrières d’Ain Sebaâ (Oukacha et Lesieur), la fourrière de Sbata, la fourrière d’Al Fida, la fourrière de Ben M’sick, et la fourrière de Sidi Moumen.
Par ailleurs, la ville de Casablanca, qui se veut désormais plus jolie, s’inscrit dans la vision globale d’embellissement opérée par le wali de la région Casablanca-Settat. Depuis, une vaste campagne de libération de domaine public a aussi été lancée par les autorisations de Casablanca, ciblant les zones les plus fréquentées par les marchands ambulants. A cela une autre priorité fait partie de l’ordre du jour, à savoir la libération de la capitale économique des bidonvilles et des anciens bâtiments menaçant de tomber en ruine.