Nabila Rmili replacée par Khalid Ait Taleb, un choix ou une obligation ?
À peine désignée ministre de la Santé et de la Protection sociale, Nabila Rmili s’est vue retirer son portefeuille ministériel pour se consacrer essentiellement à la mairie de Casablanca.
Le 14 octobre 2021, quelques jours après la nomination de Nabila Rmili ministre de la Santé et de la protection sociale, SM le Roi Mohammed VI a procédé, sur proposition du Chef du Gouvernement, à la désignation de Khalid Aït Taleb, à la place de Rmili qui va se consacrer à la mairie de Casablanca.
L’ancienne directrice régionale de la Santé à Casablanca-Settat a choisi la mairie de la métropole, eu égard à la charge de travail qui lui incombe et la lourdeur de sa tâche. Gérer la plus grande ville du Maroc n’est pas une mission facile. Pour cela, elle a préféré garder son poste à la tête de la mairie pour suivre les grands chantiers de la ville.
Selon le communiqué du Cabinet royal, « cette nomination intervient conformément aux dispositions constitutionnelles, et après la soumission à la Haute Appréciation Royale de la proposition du Chef du Gouvernement, visant à mettre fin aux fonctions gouvernementales de Mme Rmili qui a sollicité de se consacrer pleinement à ses fonctions de Présidente du Conseil de la ville de Casablanca. Et ce, après qu’elle se soit rendu compte de la charge du travail de cette mission représentative, et du suivi continu des affaires de ses habitants et des chantiers ouverts dans cette grande métropole, ce qui était de nature à impacter les multiples engagements et le suivi quotidien que nécessite le secteur de la santé, surtout en cette période de pandémie ».
Une décision qui ne s’est pas appliquée aux autres ministres qui ont des fonctions supplémentaires. Comme Fatima Ezzahra Mansouri, maire de Marrakech et ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville dans le nouveau gouvernement d’Aziz Akhannouch, qui est lui-même maire de la ville d’Agadir.
Malgré plusieurs rumeurs sur les réelles raison de ce départ, le chef de gouvernement a attesté dans une déclaration que « Nabila Rmili, une compétence dont nous sommes fiers et que nous estimons, a fait preuve d’un sens des responsabilités en considérant que les dossiers aujourd’hui sur la table du Conseil de la ville de Casablanca sont importants et prioritaires et exigent d’elle de s’y consacrer pleinement».
