Neutralisation d’une cellule «jihadiste» à Fès, acquise à «l’état islamique»
Dans le cadre des efforts consentis pour juguler la menace terroriste induite par les partisans du pseudo-«état islamique», il a été procédé mercredi 25 octobre à la neutralisation à Fès, d’une cellule «jihadiste» et proDaech composée de quatre membres alignés sur son agenda belliqueux et nourrissant le vœu de s’investir dans des actes terroristes à l’intérieur du Royaume.
Les membres de la cellule démantelée ont été fortement imprégnés par le credo extrêmiste, à l’occasion de conclaves tenus clandestinement, dédiés à leur embrigadement à travers notamment le visionnage de produits médiatiques de «daech», dont les opérations militaires et les scènes de décapitation, ce qui a fini par raviver chez eux la détermination de s’investir dans des actes similaires dans la ville de Fès à l’aide d’armes blanches à défaut de moyens logistiques et financiers nécessaires pour la confection d’explosifs.
à noter que les perquisitions effectuées aux domiciles des mis en cause ont permis la saisie d’armes blanches, dont des haches et des coutelas, une tenue militaire et des manuscrits incitant au «jihad» et faisant l’éloge de l’ «état islamique», ainsi que du matériel électronique.
La neutralisation de cette cellule « jihadiste » intervient dans une conjoncture marquée par la multiplication des actes terroristes inspirés par «Daech» dans plusieurs pays du globe, en perspective de l’exacerbation d’un climat de psychose et d’insécurité après que les troupes de cette entité terroriste aient perdu la quasi-totalité des territoires qu’elle contrôlait en Irak et en Syrie.
Par Hassan Ben Ali