New York: Une délégation marocaine participe à l’Audition parlementaire 2024 de l’ONU
Une délégation représentant les deux chambres du Parlement prend part aux travaux de l’Audition parlementaire 2024 des Nations Unies, qui se tient les 8 et 9 février au siège de l’organisation internationale à New York.
La délégation marocaine à cette rencontre placée sous le thème: « Mettre un terme aux conflits: comment construire un avenir pacifique » est composée des représentants Khaddouj Slassi, membre du Groupe socialiste à la Chambre des représentants et Omar Hejira du Groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme, également membre de l’Union interparlementaire (UIP) co-organisatrice de l’événement avec le bureau du président de l’Assemblée générale de l’ONU.
La délégation comprend en outre Kamal Ait Mik, membre du Groupe du RNI à la Chambre des conseillers, également membre du Bureau du Forum des jeunes parlementaires de l’UIP, ainsi que d’Abdelouahed Darouich, conseiller général chargé de la diplomatie parlementaire.
Lors de cet événement, la délégation marocaine a mis en avant les efforts déployés par le Royaume pour renforcer la paix et la sécurité et promouvoir le développement en Afrique.
Prenant la parole au nom de la délégation, M. Ait Mik a indiqué que le Maroc, qui préside le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (2022-2025), réaffirme son adhésion aux efforts visant à relever les différents défis auxquels est confronté le continent, dans le cadre d’une approche novatrice, globale et multidimensionnelle basée sur la corrélation entre la paix, la sécurité et le développement.
Il a relevé que le Maroc ne cesse de contribuer à l’action africaine commune en droite ligne de la vision de SM le Roi Mohammed VI qui place les intérêts de l’Afrique au cœur des orientations stratégiques du Royaume.
L’intervenant a, par ailleurs, indiqué que l’Afrique est au cœur des discussions en cours sur le Nouvel agenda pour la paix, une initiative qui offre au continent une opportunité historique de revoir sa position au sein de la structure de gouvernance mondiale de la paix et de la sécurité.
Pour lui, ce nouvel agenda doit veiller notamment à approfondir les partenariats entre l’ONU, l’Union africaine et les communautés économiques régionales africaines, afin d’améliorer les processus de prise de décision politiques et opérationnels, notamment lors de la gestion des crises et des conflits. Il est question aussi, selon M. Ait Mik, de donner la priorité à la prévention, à l’action proactive et aux solutions politiques efficaces et crédibles pour résoudre les conflits.
Il a en outre plaidé pour une participation agissante des parlementaires aux consultations en cours sur le Nouvel agenda pour la paix qui sera finalisé lors du sommet du Futur prévu en septembre prochain à New York.
L’audition parlementaire 2024 de l’ONU braque les projecteurs sur l’avenir de la paix et de la sécurité dans le monde et met en avant le rôle de la diplomatie interparlementaire dans la prévention et la résolution des conflits.
Les discussions lors de ce conclave portent également sur la redéfinition du concept de « sécurité », en passant de l’approche centrée sur l’État à un « nouveau paradigme de sécurité » fondé sur la sécurité humaine, ainsi que sur la perspective nouvelle qu’apportent les femmes et les jeunes pour aider à désamorcer les tensions ou à résoudre les situations de conflit.
Fondée en 1889 par un groupe de parlementaires qui se consacraient à la promotion de la paix par la diplomatie et le dialogue parlementaires, l’UIP est depuis devenue l’organisation mondiale des parlements nationaux. Elle compte 178 parlements membres, 14 membres associés et un nombre croissant de parlementaires du monde entier qui participent à ses travaux.
Elle se fixe comme objectifs la promotion de la gouvernance, des valeurs démocratiques, de la paix, de l’autonomisation des jeunes et du développement durable grâce au dialogue politique, à la coopération et l’action parlementaire.
Avec MAP