Nicolas Sarkozy sous bracelet électronique
Après avoir été impliqué dans plusieurs affaires, dont Bygmalion, l’affaire des financements libyens de sa campagne présidentielle de 2007, l’affaire des frégates de Taïwan et les « écoutes », Nicolas Sarkozy a vu sa condamnation dans cette dernière confirmée ce mercredi 18 décembre 2024.
La Cour de cassation a rejeté le pourvoi interjeté par l’ex-président Nicolas Sarkozy concernant l’affaire des « écoutes », entérinant ainsi de manière irrévocable sa condamnation à une peine d’un an d’emprisonnement ferme, assortie du port d’un bracelet électronique. L’ancien chef de l’État, âgé de 69 ans, a été reconnu définitivement coupable des faits de corruption et de trafic d’influence. Dans le respect des principes juridiques qui régissent la procédure, l’avocat de Sarkozy, Patrice Spinosi, a souligné que son client se soumettra, avec la plus grande considération, à la décision rendue par la juridiction compétente. Toutefois, il a précisé que, dans le souci de préserver ses droits fondamentaux, Nicolas Sarkozy entend saisir prochainement la Cour européenne des droits de l’homme, estimant que certains aspects de sa défense n’ont pas été suffisamment protégés par les autorités judiciaires françaises.