Noor Midelt III : Le Maroc choisit un partenaire pour un projet d’énergie solaire
Par Doha Khaoulani
Dans un communiqué publié le mardi 12 décembre, L’Agence Marocaine pour l’Energie Durable (Masen) qui pilote le projet NOOR Midelt III, dévoile la liste des entreprises et des groupes pré-qualifiés pour la concrétisation du processus de la centrale solaire Noor Midelt III.
Le projet Noor Midelt III concerne toutes les technologies de panneaux solaires photovoltaïques et de système de stockage d’énergie par batterie de 400MWh. Plus concrètement, il s’agit d’une centrale solaire photovoltaïque avec un système de stockage d’énergie par batteries, accompagnée d’une intégration industrielle de 35%. En ce qui est du financement, Masen a indiqué que Noor Midelt III sera financé à travers une structure de financement de projets, qui devrait encourager la participation du secteur privé marocain et international et des banques commerciales.
En effet, dans l’objectif de déployer les efforts nécessaires pour renforcer la souveraineté énergétique, réduire les coûts de l’énergie et se positionner dans l’économie décarbonée dans les décennies à venir, le Maroc a consacré une marge de contribution d’une multitude d’entreprises à savoir, Nareva Holding, filiale énergétique du groupe Al Mada, et Green of Africa, coentreprise entre Akwa Group et O Capital et bien d’autres. Tout en s’alignant sur les directives formulées par SM le Roi Mohammed VI, lors d’une réunion de travail consacrée au développement des énergies renouvelables, le 22 novembre 2022 au Palais royal à Rabat. Notons ainsi que lors de le COP28 à Dubai le 4 décembre, un contrat-cadre d’accréditation avec le Fonds vert climat (FVC) pour l’obtention de financements relatifs à des projets qu’elle pilote au Maroc, en ligne avec les engagements climatiques du Royaume.
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Par ailleurs, depuis le début du 20e siècle, le Maroc a été témoin d’une croissance soutenue de la demande en énergie. Cette expansion est étroitement liée aux processus d’industrialisation en cours, à l’essor de l’économie nationale et à l’élévation du niveau de vie de la population. De manière concomitante, un nouveau défi s’est ajouté à cette liste notamment le dérèglement climatique, dont les conséquences pourraient être désastreuses si des mesures ne sont pas prises. Cela revêt une importance particulière dans un pays où l’eau joue un rôle central et où la dépendance énergétique demeure encore très marquée.
De ce fait le Maroc sous le leadership visionnaire de SM le Roi Mohammed VI, conscient de l’importance primordiale du développement des énergies renouvelables, place la barre encore plus haut en se fixant l’objectif de porter la part des énergies renouvelables dans la puissance électrique installée à plus de 52% à l’horizon 2030.
A travers une stratégie énergétique ambitieuse et prometteuse déclinée en programmes avec des objectifs précis et accompagnée par des réformes législatives et institutionnelles ciblées, le Maroc aspire devenir un leader mondial dans la production d’hydrogène vert en assurant ses engagements dans le cadre de l’accord de Paris. Cette ambition est renforcée par sa classification à la 4ème place lors de l’indice de performance climatique de 2023.
A cet égard, le Royaume s’efforce d’exploiter le soleil saharien, grâce à des panneaux solaires conventionnels et des parcs éoliens conçus pour exploiter les rafales chaudes du désert, en plus de développer des centrales hydroélectriques. Cela s’inscrit dans la vision globale du complexe Noor Midelt, qui, dans son entier, parviendra à rassembler des capacités solaires et de stockages renouvelables en s’affirmant comme une référence mondiale dans le domaine des énergies renouvelables, avec une puissance installée d’environ 1600 MW.
