Nouvelle-Zélande: Enquête sur un « incident technique » dans un Boeing
Les autorités de supervision de l’aviation civile ont lancé mardi une enquête sur un « incident technique » survenu dans un Boeing à destination de la Nouvelle-Zélande qui a perdu de l’altitude en plein vol lundi, blessant de nombreux passagers.
L’appareil, un Boeing 787 Dreamliner opéré par la compagnie chilienne Latam entre Sydney (Australie) et Auckland (Nouvelle-Zélande), avait violemment perdu de l’altitude lundi soir au-dessus de la mer de Tasmanie, propulsant au plafond tous ceux dont la ceinture de sécurité n’était pas attachée.
Une cinquantaine de passagers ont été soignés après l’atterrissage à Auckland et quatre personnes étaient toujours hospitalisées mardi matin, selon les autorités sanitaires néo-zélandaises.
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« Seuls un passager et un membre d’équipage ont subi des blessures qui ont nécessité des soins supplémentaires« , a précisé Latam dans un communiqué.
L’avion, qui transportait 263 passagers et neuf membres d’équipage de cabine, « a subi un incident technique pendant le voyage qui a provoqué un fort mouvement« , a ajouté la compagnie chilienne, notant que les passagers seront transférés mardi à la capitale chilienne Santiago, leur destination finale.
Le direction chilienne de l’aviation civile a affirmé que des enquêteurs néo-zélandais mèneraient, avec l’aide du Chili, une enquête sur cet incident qui est le dernier d’une série de dysfonctionnements sur des appareils Boeing.
Les 737 MAX de Boeing avaient été cloués au sol pendant près de deux ans après les crashs de deux appareils. Le premier, fin 2018, de la compagnie indonésienne Lion Air, le second, début 2019, de la compagnie éthiopienne Ethiopian Airlines, qui avait coûté la vie à plus de 350 personnes.
Début janvier, une porte d’un Boeing 737 MAX 9, de la compagnie Alaska Airlines, s’est détachée quelques minutes après le décollage, faisant des blessés légers.
La semaine dernière, un Boeing 777 a été contraint d’opérer un atterrissage d’urgence peu après son décollage de San Francisco, une roue s’étant détachée avant de heurter des voitures sur un parking de l’aéroport.
Au début du mois, les autorités de régulation aériennes américaines ont donné à Boeing 90 jours pour présenter un plan visant à régler des problèmes ayant trait au contrôle de la qualité.
Avec MAP