Un observatoire de l’environnement à Tanger mise sur le renforcement des capacités de la société civile en perspective de la COP22

L’Observatoire de protection de l’environnement et des monuments historiques (OPEMH) à Tanger envisage de miser sur le renforcement des capacités de la société civile en matière d’élaboration de dossiers réalistes et ambitieux, afin de faire entendre sa voix et influencer la prise de décision en perspective de la COP22.

Dans des recommandations sanctionnant une rencontre organisée le weekend dernier par l’OPEMH, ce dernier affirme que l’amélioration des capacités de la société civile et l’enrichissement de ses connaissances autour des questions environnementales devront permettre de hisser la qualité de l’action civile autour de ce genre de questions d’extrême importance et de contribuer à la prise de décision aux côtés des différents intervenants nationaux et internationaux.

Ils devront aussi, souligne-t-il, permettre de faire entendre la voix de la société qui se veut essentielle dans la résolution des problèmes environnementaux, l’application des décisions et la préservation du milieu écologique.

L’OPEMH soutient que le débat mature et le dialogue constructif constituent une étape importante pour s’arrêter sur les différentes questions d’ordre environnemental intéressant la société qui est appelée à gagner en maturité afin d’accompagner l’ensemble de ces questions, non seulement via les mécanismes de collecte et de suivi mais aussi à travers l’innovation en matière de plaidoyer, et ce à la lumière de l’accroissement des problèmes environnementaux et de l’intérêt institutionnel et civil qui leur est accordé.

L’Observatoire appelle les établissements scolaires et d’enseignement supérieur à assurer une coordination avec la société civile en matière de recherche scientifique dans le domaine de l’environnement, afin que celle-ci puisse cerner l’ensemble des questions traitant de ce sujet et approfondir ses connaissances.

Il estime que la spécialisation dans la chose environnementale, bien qu’elle manque de moyens humains et matériels, nécessite au moment actuel « une sorte de professionnalisme », avec un accompagnement quotidien, une conjugaison des approches théoriques et pratiques et une maitrise scientifique.

La transversalité de la chose environnementale nécessite également la fédération des efforts entre les associations œuvrant dans le champ environnemental pour échanger les bonnes pratiques et les expériences réussies, d’une part, et entre la société civile et l’ensemble des intervenants institutionnels directs et indirects dans la gestion de la chose environnementale, d’autre part.

Organisée avec le soutien de l’Agence des États-Unis pour le développement international et le Réseau d’ONGs pour le développement du parc national, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la contribution de la société civile au Nord du Maroc à la préparation de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, qu’abritera Marrakech en novembre prochain.

 

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