Omar Azaitar dénonce la manipulation de « Forbidden stories », d’Amnesty Lab dont il a fait l’objet et proclame sa marocanité
Les rumeurs courent, courent et n’apportent jusqu’à nouvel ordre aucune preuve. La campagne furieuse lancée contre le Maroc et ses institutions, dans le cadre du chantage du Collectif Forbidden stories, croit faire une autre victime, et non des moindres.
Cette fois-ci, il s’agit du champion et de l’athlète marocain Omar Azaitar qui vient de dénoncer un ignominieux chantage à sa personne par une prétendue « journaliste » allemande. Elle l’a contacté par téléphone pour le « cuisiner » – c’est le cas de le dire, en se présentant comme une journaliste du célèbre « Suddeutsche Zeitung », et s’est dénommée Kristiana Ludwig.
Omar Azaitar, qui pressentait le piège en dépit du fait qu’elle lui ait annoncé – manière de l’inciter à réagir – que son nom figurait sur la fameuse liste des personnes écoutées, victimes d’espionnage. Marquant son étonnement, Omar Azaitar a publié un post sur son profil de Facebook pour partager ses interrogations, son étonnement et ses doutes…
Voici le texte de son post :
« Comme tous les Marocains, je félicitais mes amis à l’occasion de l’Aïd Al Adha, et tout à coup j’ai reçu un appel d’un numéro allemand. Il n’y avait pas de message de félicitations comme d’habitude mais une étrange surprise.
Une dame s’est présentée comme Kristiana Ludwig du quotidien allemand « Suddeutsche Zeitung »), une journaliste allemande qui défend les droits des citoyens allemands contre les autorités marocaines !!.
« J’ai été choqué lorsqu’elle m’a dit que mon nom figurait sur une liste de journalistes et d’avocats diffusée par un organisme de presse disant que j’étais victime d’espionnage, sans que je le sache. Ce qui est encore plus dangereux, c’est que cette journaliste allemande a essayé de m’attirer pour cibler certaines entités au Maroc.
« J’ai été clair et honnête avec cette journaliste. Je lui ai dit qu’avant d’être allemand, je suis marocain, que je suis un sportif qui n’a rien à voir avec ce genre de problème et que je n’ai jamais été victime d’une quelconque activité d’espionnage.
« Je n’ai rien à dire à ces gens et je ne sais même pas quels sont leurs objectifs et pourquoi m’ont-ils appelé. Je leur dis, ainsi qu’à ceux qui mettent mon nom dans cette liste, sans que je le sache, que je n’accepte pas qu’on m’utilise ou que mon nom soit entraîné dans des questions suspectes. Je ne m’arrêterai pas là, surtout si je découvre qu’une personne ou une entité étrangère essaie d’utiliser mon nom et celui de ma famille pour nuire au Maroc, mon pays.
« C’est ma réponse à cette dame allemande. Quant à ma position juridique, je la rendrai publique si ces entités insistent pour m’entraîner dans des problèmes qui ne me concernent pas. »