OMS : Feu vert pour négocier un accord international sur les pandémies
Les 194 membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont convenu, mercredi, d’entamer un processus de négociation en vue d’aboutir à un accord international permettant de mieux prévenir et combattre d’éventuelles prochaines pandémies.
La décision a été entérinée à l’unanimité à l’issue d’une réunion exceptionnelle de trois jours de l’Assemblée mondiale de la santé, organe décisionnel suprême de l’OMS, qui rassemble l’ensemble de ses membres, bien que le chemin reste encore long avant qu’un traité ou un autre instrument international sur les pandémies puisse voir le jour.
Cet accord « représente un engagement commun à renforcer la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies, en tenant compte des leçons que nous avons apprises« , a déclaré l’ambassadrice australienne auprès de l’ONU, Sally Mansfield, en présentant le texte.
Le texte était proposé par plusieurs dizaines de pays, dont ceux de l’Union européenne et des États-Unis.
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Les pays s’étaient déjà mis d’accord, dimanche, de façon informelle sur l’adoption du document.
Désormais, les membres de l’OMS vont devoir plancher sur l’élaboration de ce cadre juridique et décider si cet instrument international sera contraignant – à l’instar d’un traité – ou pas. Certains pays, dont les États-Unis, ont déjà fait part de leur réticence à l’idée d’un traité.
Une proposition d’instrument international contraignant – soutenu par le directeur général de l’OMS – avait été présentée fin mars dans une tribune signée par les dirigeants de pays répartis sur les cinq continents.
Le projet d’accord prévoit dans un premier temps la création d' »un organe intergouvernemental » en vue de rédiger et de négocier « une convention, un accord ou un autre instrument international de l’OMS sur la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies« .
( Avec MAP )