ONCF : 70 MMDH d’investissements depuis 2000
Les investissements de l’Office national des chemins de fer (ONCF), s’élevant à 70 milliards de dirhams depuis 2000, ont eu un impact bénéfique sur les prestations fournies aux clients, a affirmé mercredi le ministre de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, Abdelkader Amara.
Dans une déclaration à la MAP après la présentation d’un exposé sur l’ONCF devant la Commission du contrôle des finances publiques de la Chambre des représentants, le ministre s’est félicité des retombées positives des investissements sur la qualité du service, en termes notamment de régularité des trains, de sécurité, la réduction du temps des trajets grâce à la nouvelle Ligne à grande vitesse (LGV) Tout comme les autres entreprises et établissements publics, l’office a fait l’objet d’un rapport de la Cour des comptes consacré à deux volets portant d’une sur l’endettement et le système de gouvernance, et d’autre part sur l’activité ferroviaire et son impact sur un éventail d’activités comme le tourisme et l’industrie minière.
Il a d’autre part appelé à un débat sur le rapport de la Cour présenté aux membres de la Commission de contrôle des finances publiques « compte tenu des indicateurs financiers et économiques de l’office et de la stratégie de l’État » dans le secteur ferroviaire, sans pour autant omettre l’action déployée par l’ONCF dans le cadre de programmes contractuels. Les indicateurs relatifs à l’investissement de l’Office en termes d’’infrastructures ces dernières années révèlent sa capacité à s’autofinancer pour réaliser les divers investissements, a relevé M. Amara, ajoutant qu’il a particulièrement pour mission d’assurer l’exploitation du réseau ferroviaire.
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Le directeur général de l’ONCF, Mohamed Rabie Khlie, a de son côté souligné dans son exposé que l’augmentation de la demande en matière de trafic des voyageurs nécessite aujourd’hui plus que jamais de « réduire les distances et de rapprocher les distances ». « Le transport ferroviaire est au cœur des transformations qui s’opèrent à différents niveaux, comme en témoignent les projets structurants qui font du réseau ferroviaire un méga-chantier liant Tanger à Marrakech. »
Le programme national de développement du réseau ferroviaire national, a-t-il poursuivi, porte en particulier sur le dédoublement et le triplement des voies ferrées au niveau des principaux axes, la modernisation du système de signalisation, la réalisation de centrales de nouvelle génération pour en faire des centres urbains multi-services.
Il a expliqué que c’est dans cette perspective que s’inscrit le projet du train à grande vitesse, sachant que la ligne Tanger-Casablanca permettra principalement d’augmenter le nombre de voyageurs à plus de six millions par an au niveau de cet axe après trois ans d’exploitation, sans oublier la promotion de la sécurité routière et la préservation de l’environnement.
La Commission de contrôle des finances publiques examine les rapports thématiques de la Cour des comptes et d’autres rapports conformément à l’article 148 de la Constitution, ainsi que des textes législatifs en lien avec le contrôle des finances publiques.