Les opportunités d’investissement au Maroc déclinées aux opérateurs turcs
Les atouts, opportunités d’investissement et les avantages compétitifs du Maroc ont été présentés mercredi aux opérateurs économiques lors de la « semaine des exportations turques » organisée, du 1er au 3 novembre, par l’assemblée des exportateurs de la Turquie (TIM).
Lors d’un panel « Boussole des exportations. Route, Maroc » consacré aux opportunités d’affaires entre la Turquie et le Maroc et qui témoigne des bonnes relations entre les deux pays et de la confiance des opérateurs dans les réformes politiques et économiques initiées par le Royaume, le consul général du Maroc à Istanbul Mhamed Ifriquine a mis l’accent sur l’élan des relations maroco-africaines, invitant les opérateurs économiques turcs à saisir ces opportunités offertes par ce partenariat.
Devant un partenaire de centaines d’exportateurs turcs mais également de différents pays participant à cette rencontre, il a, à cet égard, souligné la nécessité pour les opérateurs turcs à réfléchir sur de nouvelles approches qui devraient se baser sur la solidarité, la création de la richesse et les opportunités de développement en Afrique en prenant pour exemple le modèle du Royaume qui partage, dans un esprit de solidarité agissante, son savoir-faire et son expertise dans le but de soutenir le développement de l’ensemble du continent.
Intervenant pour sa part, Mme Hibat Allah Faouzi, vice-consul en charge des affaires économiques, a présenté les multiples opportunités d’affaires offertes par le Royaume, son climat d’affaires et son attractivité mettant, d’emblée, en relief la stabilité politique, qui favorise l’investissement, les puissants moteurs macroéconomiques, les ambitieuses stratégies sectorielles les infrastructures de standards internationaux réalisées dans le pays.
Elle a ainsi expliqué que les stratégies sectorielles mises en place sont à même d’assurer une croissance économique forte, durable et créatrice de richesses et se distinguent par une approche novatrice de contractualisation et de partenariat public privé notamment la participation du secteur privé dans l’élaboration des stratégies et politiques sectorielles et le financement des projets afin de recentrer le rôle de l’Etat sur ses prérogatives de régulation.
Elle a, en outre, jeté la lumière sur ces plans sectoriels qui ont pour ambitions de moderniser les secteurs traditionnels (agriculture, pêche et mines) et de développer ceux innovants à l’instar des énergies renouvelables, de la logistique, de l’industrie automobile, de l’aéronautique et des services à forte valeur ajoutée.
Un environnement d’affaires favorable qui a encouragé des compagnies mondiales de s’installer au Maroc comme Renault, Vivendi, Safran, Thales, Bombardier, a-t-elle ajouté, relevant que les réformes initiées ont permis aussi de simplifier les procédures d’investissement en se dotant notamment d’un régime fiscal simplifié, moderne et incitatif .
La diplomate marocaine a, par ailleurs, rappelé la mise sur pied de nombreuses zones franches à même d’accueillir les enseignes internationales et la conclusion par le Royaume d’accords de libre-échange avec de nombreux pays européens, méditerranéens, du Moyen-Orient et les Etats-Unis, ainsi que de conventions commerciales préférentielles avec des pays d’Afrique, ce qui donne accès à un marché de plus d’un milliard de consommateurs.
En plus de panels, cette semaine des exportations turques est marquée par des rencontres B2B pour la prospection de partenariats dans les domaines industrielles et commerciales avec un fort contingent d’opérateurs marocains notamment des secteurs des fruits et légumes, des fruits secs, des noisettes, d’olive et d’huile d’olive, des produits chimiques, de la joaillerie, du cuir, du bois et produits forestiers, de l’électricité, de l’électronique et informatique, de la machinerie et accessoires, du fer et acier, de la cimenterie, céramique et minerais mais également des chambres de commerce, d’industrie et des services de différentes régions du Royaume.