Ouverture à Paris de la 39ème session de la Conférence Générale de l’UNESCO
L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) a ouvert, lundi, en son siège à Paris les travaux de la 39ème session de sa Conférence générale avec la participation des 195 Etats membres de l’Organisation, dont le Maroc.
Après les allocutions de circonstance et l’examen de questions d’ordre organisationnel dans la matinée, les travaux se poursuivront dans l’après-midi par l’élection du président et des vice-présidents de la Conférence générale et la mise en place des commissions et comités, suivies des interventions du Président du Conseil exécutif et de la Directrice générale de l’Organisation pour présenter le débat de politique générale.
L’un des organes directeurs de l’UNESCO, la Conférence générale, qui se réunit tous les deux ans, est chargée notamment de déterminer l’orientation et la ligne de conduite de l’Organisation.
Elle en adopte également les Programmes et le budget, élit les membres du Conseil exécutif et nomme, tous les quatre ans, le Directeur général sur proposition du Conseil exécutif.
Cette session sera marquée par un Forum des dirigeants de l’Organisation sous thème : « le développement durable et le rôle de l’UNESCO dans le système multilatéral » avec la participation de nombreux chefs d’Etat et de gouvernements.
En marge de la Conférence générale, un grand nombre d’événements seront organisés, notamment des présentations et des débats sur des problématiques clé dans tous les domaines de compétence de l’UNESCO : l’éducation, la science, la culture et l’information et la communication.
Parmi les événements parallèles programmés pendant la Conférence générale figurent des tables rondes sur les mécanismes favorisant la responsabilité et la transparence ainsi que sur la question des défis posés par le patrimoine en période de conflit, les liens entre la protection et la transmission du patrimoine et la lutte contre la violence sectaire, le nettoyage culturel et l’extrémisme violent.
Il sera également procédé à la présentation lors de cette session des principales conclusions de l’édition 2017-2018 de la publication « Tendances mondiales en matière de liberté d’expression et de développement des médias » ainsi que du rapport sur l’éthique de la robotique de la Commission mondiale d’éthique des connaissances scientifiques et des technologies (COMEST) de l’UNESCO.
Au cours de la session, la Conférence devrait entériner, le 10 novembre prochain, la nomination d’Audrey Azoulay, au poste de Directrice générale de l’UNESCO, en succession à Irina Bokova, qui avait assumé deux mandats de quatre ans à la tête de l’Organisation.
Une cérémonie d’investiture sera organisée le 13 novembre lors d’une séance plénière spéciale, avant l’entrée en fonction officielle de Mme Azoulay, le 15 novembre.
La Conférence générale de l’UNESCO se réunit avec la participation de tous les États membres et Membres associés.
Sont également invités à y participer, en tant qu’observateurs, des États non membres, des Organisations intergouvernementales, des Organisations non gouvernementales et des fondations.
Chaque État y dispose d’une voix, quelles que soient sa taille et l’importance de sa contribution au budget.
L’UNESCO, dont l’acte constitutif est entré en vigueur en 1946, a pour vocation la coordination de la coopération internationale dans les domaines de l’éducation, la science, la culture et la communication.
Elle se fixe pour objectifs d’œuvrer pour que chacun ait accès à une éducation de qualité, droit humain fondamental et condition indispensable de développement durable, et grandisse et vive dans un environnement culturel riche de diversité, de dialogue et où le patrimoine sert de trait d’union entre les générations et les peuples.
Son action tend également à faire en sorte que chacun bénéficie pleinement des avancées scientifiques et jouisse d’une liberté d’expression pleine et entière, socle de la démocratie, du développement et de la dignité humaine.
Les messages de l’UNESCO revêtent aujourd’hui, une importance accrue dans un monde globalisé, où les interconnexions et métissages doivent être autant d’opportunités pour construire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes.