Ouverture à Rabat des travaux du 2è Congrès international sur la médecine d’urgence
Les travaux du 2è congrès international sur la médecine d’urgence ont été ouverts, vendredi à Rabat avec la participation d’une pléiade de médecins spécialistes issus du Maroc, de Tunisie, d’Espagne, de France et du Sénégal.
Organisé par la Société marocaine de la Médecine d’urgence (SMMU), cette rencontre de deux jours constitue une occasion pour établir un diagnostic et une analyse de la situation des urgences dans les différents hôpitaux du Maroc, outre une plate-forme pour la définition d’une mission et une vision des urgences au Maroc, ainsi que la révision du mode de fonctionnement des différentes unités d’urgences nationales.
Intervenant à cette occasion, le président de la SMMU, Dr Lahcen Belyamani a relevé que ce congrès est une occasion pour les participants d’actualiser leurs connaissances dans le domaine de la médecine d’urgence au Maroc, lequel est « en perpétuel évolution« , et qui incarne le plus, la logique d’hospitalité qui s’illustre dans la gestion collective des « malheurs et de l’innovation médicale, en faisant face aux patients, quels que soit leurs origines ou leurs niveaux de ressources« .
Dans une déclaration à la MAP, Dr. Belyamani a noté que des thèmes « très intéressants » seront abordés, et qui peuvent bien évidemment contribuer à l’amélioration du niveau de la médecine d’urgence au Maroc, qui n’a toujours pas pris sa place importante dans l’arsenal du projet de santé marocaine.
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Il a par ailleurs fait observer qu’en cas de catastrophe tragique, les hôpitaux se retrouvent face à un afflux massif de patients, qui doivent tous être pris en charge, chose qui « ne se fait pas de façon improvisée » et qui nécessite une bonne gestion, en l’occurrence « un plan d’urgence« , « un plan Orsec » et « un plan blanc« , destinés à assurer le bon déroulement de la prise en charge des patients en situation d’urgence ou de crise. C’est pour ces raisons que ce congrès, a-t-il poursuivi, est l’occasion de promouvoir, développer et enseigner les connaissances relatives à cette science d’urgence, afin de faciliter le processus de la prise en charge.
Dans une déclaration similaire, la vice-secrétaire générale de la SMMU, médecin spécialiste en médecine d’urgence et de catastrophe Nada Damghi, a relevé que différents thèmes se rapportant à l’actualité médicale concernant les prises en charge thérapeutiques des différentes pathologies urgentes seront abordés, avec l’objectif d’améliorer la qualité de prise en charge des patients dans les différents services des urgences, via l’amélioration de la qualité de la formation.
« On insiste surtout sur la qualité de l’apprentissage des participants, grâce à l’utilisation de nouvelles techniques d’apprentissage pédagogiques comme la simulation médicale, ou encore l’échographie qu’on utilise avec de hautes techniques de fidélité« , a-t-elle-ajouté.
Au programme de cette manifestation figurent des ateliers notamment autour de « L’accès vasculaire aux urgences« , de » la prise en charge d’un accident ischémique transitoire (AIT)« , de la « Prise en charge des enfants brûlés aux urgences« , de « L’hyperoxie : est-elle dangereuse pour les patients des urgences« , de « la survie dans l’arrêt cardiorespiratoire« , des « Maladies thromboemboliques aux urgences« , des « Actualités dans le traitement du paludisme grave » et « Quand hospitaliser une arythmie?« , entre autres.
La SMMU a pour but la promotion, le développement et l’enseignement des connaissances scientifiques et professionnelles, dans tous les domaines d’exercice de la médecine d’urgence, ainsi que la promotion et le soutien de la recherche en médecine d’urgence.