Parlement : Épreuve du Baccalauréat et limite d’âge des enseignants au cœur des débats

Lors d’une session parlementaire tenue le lundi 3 juin 2024, le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) a soulevé la question de la limite d’âge pour l’accès à la profession d’enseignant, critiquant une mesure qui semble exclure les récents diplômés. Parallèlement, le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, a détaillé les mesures visant à garantir la crédibilité et la fiabilité des examens du baccalauréat, incluant des innovations technologiques et des mesures organisationnelles pour assurer leur bon déroulement.

Dans une intervention, l’équipe du PPS a également abordé la question de la limite d’âge pour l’accès à la profession d’enseignant. Cette mesure de restriction d’âge semble faire obstacle aux candidats qui viennent d’achever leur formation et qui ont choisi cette profession. Il existe une discordance entre les textes définissant l’âge d’entrée dans les métiers de l’éducation et cette mesure. « Nous nous interrogeons sur la logique de cela car, d’une part, le décret de 2002 signé par feu Abderrahman Youssoufi, qui a fixé la limite d’âge pour l’emploi dans les administrations publiques et les collectivités locales à 45 ans, et nous pensions qu’il était de votre devoir de vous réserver le droit de le faire », a précisé le député du PPS.

Concernant les épreuves du baccalauréat, M. Chakib Benmoussa a affirmé que « ces examens sont d’une grande importance car ils sont l’aboutissement d’un parcours d’apprentissage et d’accomplissement ». Le ministère de l’Éducation et l’Enseignement supérieur ont travaillé conjointement sur plusieurs thèmes, dont celui de la crédibilité et de la fiabilité du diplôme du baccalauréat, tant au niveau national qu’international, facilitant ainsi l’inscription des lauréats dans les filières post-baccalauréat.

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Le deuxième objectif est de préparer les élèves tout au long de l’année aux filières post-baccalauréat. Le ministre a souligné l’importance de préparer l’étudiant à la réussite de cet examen en lui fournissant des conditions appropriées et des guides de référence.

Le troisième objectif est d’accompagner l’élève en lui offrant des cours de soutien pédagogique, de préparation collective et de soutien psychologique. Le nombre de candidats atteindra environ 493 000, dont 87 % sont issus du secteur public et 54 % sont des filles. En matière de spécialisation, 73 % des candidats étaient dans les matières scientifiques et techniques, 26 % dans les matières littéraires et 55 % dans les matières internationales.

Pour assurer la réussite de l’examen, M. Benmoussa a rappelé que son administration a mobilisé tous les acteurs nécessaires, prenant toutes les mesures organisationnelles et logistiques requises pour le déroulement de l’examen dans les meilleures conditions, avec la mise à disposition de 1 833 centres d’examen et plus de 28 000 salles d’examen réparties dans toutes les académies, ainsi que la mobilisation de 40 000 examinateurs.

En outre, une décision ministérielle a été publiée concernant les nouveautés de cette session des examens du baccalauréat. Il s’agit notamment de la poursuite de l’adoption de la technologie numérique pour la production et la gestion du diplôme du baccalauréat et des données relatives aux notes des candidats, de l’augmentation du niveau de sécurité des épreuves écrites grâce à l’adoption d’un code secret électronique, et de la simplification et de la numérisation du processus de remise des examens.

Parallèlement, une mobilisation de toutes les parties prenantes a été organisée pour lutter contre la triche, avec des processus de sensibilisation et en coordination avec les autorités régionales et de sécurité, ainsi que la mobilisation des partenaires, des organisations et des familles dans ce processus.

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