Parlement panafricain : Adoption d’une loi type sur l’égalité des sexes
La Commission du Parlement panafricain (PAP) sur le Genre, la Famille, la Jeunesse et les Personnes Handicapées vient d’adopter une loi type sur l’égalité des sexes, visant à permettre aux gouvernements nationaux de moderniser et d’harmoniser leurs législations afin de répondre aux besoins locaux.
Ce texte qui sera présenté à la session plénière du PAP, devrait couvrir une série de questions liées aux droits fondamentaux des femmes, y compris en ce qui concerne les défis de l’immigration.
La commission a proposé ainsi que cette initiative soit abordée au niveau continental pour garantir que les femmes migrantes jouissent de tous leurs droits et vivent dans la dignité dans leur pays de destination.
S’exprimant à cette occasion, la présidente de la Commission, Mariam Dao-Gabala, s’est dite satisfaite des processus préliminaires qui ont débouché sur l’élaboration et l’adoption de cette loi type.
Elle a ajouté que ce texte « doit être adapté à tous les pays africains, avec l’objectif de donner plus d’opportunités aux femmes pour participer au développement économique, politique et social du continent ».
Plusieurs partenaires ont été consultés en vue d’élaborer cette loi, y compris l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation internationale du travail, le Centre pour les droits de l’Homme de l’Université de Pretoria et ONU Femmes.
La Commission a tenu sa réunion en marge de la deuxième session ordinaire de la sixième législature du PAP, qui se tient du 15 mai courant au 2 juin dans le siège de l’institution à Midrand, dans la banlieue de Johannesburg.
Le Parlement panafricain est une Assemblée consultative de l’Union africaine qui regroupe les députés des pays membres de l’Union africaine. Il a été créé en vertu de l’article 5 de l’Acte constitutif de l’UA et installé officiellement dans ses fonctions le 18 mars 2004.
Chaque État membre est représenté au sein du PAP par cinq parlementaires issus de la majorité et l’opposition, dont au moins une femme, élus ou désignés par leurs parlements ou organes législatifs nationaux.