Pas d’accord sur l’ouverture des frontières de l’UE avec des pays tiers
Les États membres de l’Union européenne (UE) ne sont pas parvenus, lundi, à un consensus sur une liste de pays tiers dont le niveau de contamination au Covid-19 permettrait de les considérer comme « sûrs » pour permettre à leurs ressortissants de voyager vers l’Europe à partir du 1er juillet.
Cette liste devra obtenir l’aval de 55% des États membres, représentant au moins 65% de la population totale de l’UE, afin qu’elle puisse être officiellement entérinée.
Alors que les voyages non essentiels vers l’UE sont interdits depuis la mi-mars, les États membres tentent de s’entendre sur une liste commune de pays tiers avec lesquelles les restrictions de déplacements pourraient être levées dès le 1er juillet.
La Commission européenne avait recommandé le 11 juin aux États membres de l’espace Schengen et aux États associés d’entamer une levée partielle et progressive des restrictions sur les voyages non essentiels vers l’UE à partir du 1er juillet, sur la base d’une approche coordonnée et en définissant une liste commune des pays autorisés.
Selon l’exécutif européen, « la restriction devrait être levée pour les pays sélectionnés ensemble par les États membres, sur la base d’un ensemble de principes et de critères objectifs, y compris la situation sanitaire, la capacité d’appliquer des mesures de confinement pendant le voyage et des considérations de réciprocité, en tenant compte des données provenant de sources pertinentes telles que le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) ».
Pour les pays vers lesquels la restriction devrait rester en vigueur, la Commission européenne avait proposé d’élargir les catégories de voyageurs autorisés pour inclure, par exemple, les étudiants internationaux.