Pêche artisanale : SM le Roi inaugure un point de débarquement aménagé à Imourane
SM le Roi Mohammed VI a procédé, vendredi à la commune d’Imourane, relevant de la commune d’Aourir (Préfecture d’Agadir Ida Outanane), à l’inauguration d’un point de débarquement aménagé (PDA) des produits de la mer, réalisé pour un coût global de 24,6 millions de dirhams (MDH).
Bénéficiant à 130 marins-pêcheurs opérant sur 52 embarcations artisanales, ce projet vient confirmer la volonté du Souverain d’inscrire dans la durabilité le développement de la région, comme il traduit la Haute Sollicitude dont le Souverain ne cesse d’entourer les populations à revenus limités, notamment les professionnels du secteur de la pêche artisanale.
Avec une production annuelle prévisionnelle de 2.500 tonnes et un chiffre d’affaires annuel prévu aux alentours de 75 MDH, ce projet est de nature à contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de travail de cette catégorie sociale, au développement et à la restructuration du secteur de la pêche artisanale à travers la création d’un pôle intégré dans son environnement économique et social, ainsi qu’à la préservation des ressources halieutiques.
Ce point de débarquement aménagé comprend notamment 52 entrepôts pour pêcheurs, 5 autres pour les marchands de gros de poisson, une station de carburant, une halle aux poissons, des ateliers de réparation des barques et des moteurs, une chambre froide, une fabrique de glace et des locaux administratifs.
Le Souverain a, par la même occasion, remis 52 moteurs hors-bords au profit de la coopérative «Aftas Tamraght» d’Imourane, une initiative visant la promotion des conditions de travail des marins-pêcheurs, la modernisation de leurs équipements et le développement de leurs revenus.
Outre le Point de Débarquement Aménagé d’Imourane, la Région Souss-Massa a également connu la réalisation d’un PDA à Gourizim, relevant de la Commune d’Arbaa Sahel (Province de Tiznit), avec une enveloppe budgétaire de près de 19,8 millions de dirhams.
Ce projet, qui bénéficie à 80 marins-pêcheurs opérant sur 20 embarcations artisanales, a consisté en l’aménagement de 20 entrepôts pour pêcheurs et deux autres pour les marchands de gros de poisson, des ateliers de réparation des barques et des moteurs, des boxes jerricanes, une halle aux poissons, une chambre froide, une fabrique de glace, un bureau pour la coopérative des pêcheurs, une salle polyvalente, et une zone de mouillage des barques.
Toujours dans le cadre de la promotion du secteur halieutique, la Région Souss-Massa connait le développement de 24 projets aquacoles, notamment au niveau des zones conchylicoles d’Imi Ouaddar, d’imsouane et de Tifnit – Douira – Sidi Rbat, qui abrite également des projets d’algoculture.
Outre le développement socio-économique des zones d’implantation, ces projets devront contribuer à la durabilité des ressources, à la promotion de l’élevage, à la création de plus de 670 emplois, au traitement et à la commercialisation de près de 23.240 tonnes d’huitres, et d’environ 38.660 tonnes d’algues, et à la diminution des risques zoo-sanitaires liés à l’importation de ces espèces de l’étranger.
Ces projets aquacoles, qui ont nécessité des investissements de près de 390 millions de dirhams, s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du programme national de développement de l’aquaculture marine qui fait partie intégrante de la stratégie nationale de développement du secteur halieutique « Halieutis », élaborée conformément aux Hautes Orientations Royales et visant la mise à niveau et la modernisation des différents maillons de la chaîne de valeur du secteur halieutique, ainsi que l’amélioration de sa compétitivité et de sa performance.
Le programme national de développement de l’aquaculture marine prévoit la réalisation, à l’horizon 2030, de 260 projets aquacoles, dont 214 dans la région de Dakhla Oued-Eddahab avec 2.500 emplois prévus, 24 dans la région de Souss-Massa (plus de 670 emplois), 11 dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (208 emplois prévus), 6 dans la région de Guelmim-Oued Noun (160 postes emplois) et 5 dans la région de l’Oriental (156 postes d’emplois).
A ces projets qui mobilisent des investissements de l’ordre de 1,7 milliard de dirhams et tablent sur une production de 158.000 tonnes à l’horizon 2030, s’ajoute le projet de production de micro-algues à Akhfenir qui mobilise à lui seul un investissement de 5,4 milliards de dirhams et prévoit un volume de production de 150.000 tonnes à l’horizon 2030, avec la création de plus de 950 postes d’emplois.