Pêche: Pas d’entente entre le Canada et les États-Unis sur le quota d’aiglefin

Le Canada et les États-Unis ont, pour la première fois, échoué à s’entendre sur un quota partagé pour le stock d’aiglefin transfrontalier dans la zone de pêche au large du sud de la Nouvelle-Écosse, rapporte jeudi Radio Canada.

Le Canada a proposé un quota global de 4000 tonnes partagé entre les pays, soit une réduction de 71% par rapport à 2022.

De leur côté, les États-Unis ont refusé de dépasser 3619 tonnes, Washington étant préoccupée par le déclin du stock d’aiglefin, un poisson qui vit en eaux profondes et qui se caractérise par une tache noire au-dessus de la nageoire pectorale.

Jusqu’à ce que la situation s’améliore, les États-Unis estiment que les taux de mortalité par pêche devraient être réduits.

En 2021, la pêche à l’aiglefin du côté canadien du banc Georges avait une valeur à quai de plus de 12 millions de dollars pour 6997 tonnes.

La pêcherie emploie des centaines de personnes sur l’eau et dans les usines de transformation du poisson du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse.

Les débarquements américains du stock transfrontalier étaient d’environ 500 tonnes en 2021, mais ses prises dans la partie ouest du banc Georges au large du Massachusetts seront réduites si le quota canadien est plus élevé.

Pour cette année, le Canada est resté fidèle à son chiffre et a fixé son quota à 2320 tonnes en 2023, sur la base d’une formule qui répartit les prises à 58 % vers le Canada et à 42 % vers les États-Unis.

Les deux parties reprendront les négociations plus tard dans l’année avec une nouvelle évaluation scientifique des stocks.

Avec MAP

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