Pékin: nouvelle réglementation pour « protéger » les lanceurs d’alerte dans le domaine de la santé
Une nouvelle réglementation, censée protéger les lanceurs d’alerte dans le domaine de la santé publique, est entrée en vigueur dans la ville de Pékin après de vives critiques en Chine sur la réponse des autorités au début de l’épidémie.
Le nouveau coronavirus a été pour la première fois identifié l’an dernier dans la métropole chinoise de Wuhan (centre).
Un médecin, l’ophtalmologue Li Wenliang, y avait donné l’alerte à des proches dès décembre, avant d’être accusé par la police de propager des rumeurs.
Dans la ville de Pékin, une nouvelle réglementation stipule que toute personne qui dénonce en toute bonne foi des faits de santé publique ne sera désormais plus sanctionnée.
Le texte, qui fait référence aux lanceurs d’alerte dits « non malveillants », est entré en vigueur vendredi, immédiatement après son adoption par la municipalité.
« Des récompenses seront accordées à ceux qui signalent les faits après enquête et vérification », précise le document.
Les lanceurs d’alerte ne seront « pas tenus responsables en cas de signalements erronés » si leur démarche n’est pas « malveillante », ajoute le texte.
En août, Shenzhen (sud), grande métropole aux portes de Hong Kong, a été la première ville en Chine à prendre des dispositions similaires.