Plaidoyer pour renforcer l’engagement collectif pour relever les défis environnementaux en Afrique
Les pays africains se doivent de renforcer l’engagement collectif de l’Afrique dans l’agenda mondial pour relever les défis environnementaux, a indiqué jeudi la ministre sud-africaine des Forêts, des Pêches et de l’Environnement, Barbara Creecy.
«Il est important d’accélérer les travaux sur la réduction de la vulnérabilité des pays africains aux impacts du changement climatique», a déclaré Mme Creecy lors d’une rencontre tenue sous le thème « Saisir les opportunités et renforcer la collaboration pour relever les défis environnementaux en Afrique ».
Ce travail, note-t-elle, doit se concentrer sur la réalisation de mandats clés tels que l’opérationnalisation de l’objectif mondial sur l’adaptation, le Fonds des pertes et dommages, les programmes de travail sur l’atténuation, ainsi que l’adoption des modalités du programme de travail pour une transition juste.
« Il est essentiel que la COP28 de la CCNUCC accélère les travaux sur la réduction de la vulnérabilité aux impacts du changement climatique », a déclaré la ministre, estimant que l’approche de l’Afrique face au changement climatique doit être fondée sur le principe d’équité et la reconnaissance de son droit au développement.
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Elle a en outre noté les liens essentiels entre la construction de sociétés à faible émission de carbone et résilientes au changement climatique et le développement durable nécessaire pour relever le triple défi de l’Afrique, à savoir la pauvreté, les inégalités et le chômage.
« Nous attendons avec impatience le premier Sommet africain sur le climat qui se tiendra le mois prochain au Kenya et le rôle que ce Sommet peut jouer dans l’adoption d’une position africaine commune bien coordonnée avant la COP 28 », a encore déclaré Mme Creecy.
Elle a, à cette occasion, évoqué la question de la participation de l’Afrique à l’élaboration d’un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, y compris dans le milieu marin. À cet égard, la ministre a mis en exergue l’importance du partage de l’expérience du principe du pollueur-payeur et son utilité pour tenir les producteurs de produits en plastique responsables par le biais du Règlement sur la responsabilité élargie des producteurs.
En outre, elle a soutenu le besoin de transparence pour pouvoir gérer la sécurité des produits chimiques grâce, entre autres, à l’étiquetage, au Système général harmonisé, au renforcement du contrôle douanier et à d’autres mesures pertinentes.
Avec MAP