Le plan d’autonomie est porteur d’amples opportunités de développement pour la région du Sahara
Le plan d’autonomie proposé par le Maroc pour résoudre le différend artificiel autour du Sahara marocain est porteur d’amples opportunités de développement qui contribueront à consolider davantage les avancées spectaculaires réalisées par le Maroc dans cette région du Royaume, a affirmé, jeudi, le juriste international Gísli Kr. Björnsson.
M. Björnsson, qui s’exprimait dans le cadre de la 4ème commission de l’Assemblée générale de l’ONU, a mis en avant les efforts remarqués et les investissements massifs engagés par le Royaume dans ses Provinces du sud depuis leur récupération de l’occupation espagnole.
« Le modèle démocratique du Maroc est combiné à une politique intégrée de développement visant à assurer la durabilité sociale et économique à travers le Royaume, avec en tête la région du Sahara », a-t-il relevé.
Fruit de cette stratégie vertueuse, a poursuivi M. Björnsson, « le niveau de vie dans la région du Sahara figure parmi les plus élevés au Maroc à la faveur de projets industriels et d’infrastructures d’envergure qui ont été déjà mis en œuvre, alors que d’autres grands projets seront mis en œuvre pour créer plus d’opportunités d’emploi ».
Il a, dans le même ordre d’idées, mis en relief les ressources conséquentes allouées pour la réalisation de projets de développement dans la région au titre de la période 2016-2021.
De son côté, la présidente du Centre Euro-méditerranéen pour la coopération et la diplomatie citoyenne à Bruxelles, Latifa Ait Baala a mis en avant l’approche de développement intégré mise en place par le Royaume, notamment pour la région du Sahara.
Elle a, à ce propos, rappelé le lancement par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en novembre dernier, du nouveau modèle de développement des Provinces du Sud du Royaume, doté d’une enveloppe budgétaire de 7 milliards de dollars.
« La composante sociétale et sociale est au cœur de cette dynamique avec notamment la création de la technopole Foum El Oued pilotée par la Fondation Phosboucraä », a-t-elle relevé.
Cette technopole intègre les stratégies territoriales de la région et des pays subsahariens, car « le Maroc s’inscrit aussi dans une dynamique africaine qui cherche à préserver la dignité des citoyens africains dans un cadre démocratique », a souligné Mme Ait Baala.
Elle a, en outre, mis l’accent sur le taux élevé de participation de la population sahraouie aux différentes échéances électorales, ce qui constitue en soi « un acte d’autodétermination ».