Plus de 3.600 détenus ont bénéficié de la grâce royale en 2017
Plus de 3.600 détenus, dont 147 femmes et trois mineurs, ont bénéficié de la grâce royale en 2017, selon des chiffres de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).
Dans un rapport au titre de l’année 2017, la DGAPR souligne que les mesures de grâce prises à l’occasion des fêtes religieuses et nationales se répartissent comme suit: grâce sur le reliquat de la peine d’emprisonnement au profit de 60 détenus, la remise de la peine d’emprisonnement (3.436), la commutation de la peine perpétuelle en peine à temps (91 détenus) et la commutation de la peine de mort à la réclusion perpétuelle (4).
Dans ce cadre, et conformément à une initiative royale à l’occasion de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, SM le Roi Mohammed VI a accordé aussi Sa grâce sur le reliquat de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de treize (13) détenus, condamnés dans des affaires de terrorisme et ayant participé au programme « Mossalaha » (Réconciliation), et la commutation de la peine de mort en peine limitée à 30 ans au profit d’un détenu, et ce après avoir revu leurs positions et leurs pensées et exprimé leur volonté de changement et de réforme, outre la grâce sur le reliquat de la peine d’emprisonnement au profit de 6 détenus pour des considérations de santé, ajoute la même source.
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La DGAPR souligne également que depuis son accession au Trône et jusqu’à 2017, SM le Roi Mohammed VI a accordé Sa grâce au profit de 306.550 détenus, ce qui illustre la détermination du souverain de donner la possibilité aux personnes détenues, ayant montré un bon comportement et une volonté de vivre une nouvelle vie, objectif réalisé à travers les programmes de la DGAPR, lancés avec l’implication des partenaires.
De même, la grâce constitue une composante essentielle de l’intérêt qu’accorde le Souverain aux pensionnaires d’établissements pénitenciers, souligne la même source, mettant l’accent sur les multiples visites royales effectuées à ces établissements pour s’enquérir de la situation des détenus, dans le cadre de la Vision éclairée du Souverain visant à renforcer tous les efforts de lutte contre les comportements déviants, à poursuivre avec succès l’opération basée sur la réforme et l’intégration et à bâtir une société solidaire et immunisée contre tous ce qui est nature à influencer sur sa sécurité.
La DGAPR précise aussi que le droit de grâce est une prérogative exercée par SM le Roi par laquelle le souverain accorde la remise partielle des peines, ou la commutation de la peine par une peine atténuante, précisant que la grâce royale peut être individuelle ou collective et peut être sollicitée avant le lancement de la procédure judiciaire, pendant son déroulement ou après condamnation.