« Plusieurs chefs d’Etat d’Amérique Latine apprécient hautement les grandes réformes engagées par le Maroc sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI » (Talbi Alami)

Par Hicham Lakhal

Buenos Aires – Plusieurs chefs d’Etat d’Amérique Latine vouent beaucoup d’estime à SM le Roi Mohammed VI et apprécient hautement les grands chantiers de réforme engagés par le Maroc sous la conduite éclairée du Souverain en vue de réaliser le bien-être et la prospérité du peuple marocain, a affirmé le président de la Chambre des représentants, M. Rachid Talbi Alami.

Dans un entretien accordé à la MAP en marge de sa participation à la cérémonie d’investiture du nouveau président de l’Argentine, M. Talbi Alami a relevé que sa visite à Buenos Aires lui a permis de s’entretenir avec plusieurs chefs d’Etat de la région, qui ont exprimé leur appréciation des réformes engagées par le Maroc sous la sage conduite de SM le Roi Mohammed VI.

Les présidents de plusieurs pays de la région, en l’occurrence ceux de la Colombie, du Chili, du Honduras, du Nicaragua, de Bolivie, de l’Equateur et de l’Uruguay, ont exprimé “leur appréciation de la manière avec laquelle le Maroc a engagé des réformes, en les menant avec beaucoup de maturité et au moment opportun”, a-t-il fait savoir, affirmant que l’opinion des chefs d’Etat de la région sur le Royaume, son peuple et son histoire “n’est pas le fait du hasard mais le résultat d’accumulations réalisées par une nation qui a su adopter des mutations positives et c’est ce qui fait la différence du Maroc en comparaison avec d’autres pays”.

M. Talbi Alami a également souligné que le Maroc a réussi à tisser des relations parlementaires solides avec les pays d’Amérique Latine grâce à sa qualité de membre observateur au sein du Parlement centraméricain (Parlacen) et du Forum des présidents des pouvoirs législatifs d’Amérique centrale et des Caraïbes (FOPREL).

Et d’ajouter que dans le cadre du renforcement de la coopération sud-sud, il existe un intérêt grandissant pour la création d’un groupement parlementaire rassemblant plusieurs pays d’Amérique latine et d’Afrique, ce qui favorisera, aux yeux du président de la Chambre des représentants, l’établissement de relations distinguées entre les pays des deux continents.

Il a en outre relevé que la mise en place de relations parlementaires entre les peuples d’Afrique et d’Amérique latine permettra de traiter les questions stratégiques, dont la défense des causes justes des peuples et de leur souveraineté politique, économique et financière dans le respect de la culture et des spécificités de chaque pays. De telles relations sont à même de renforcer la présence institutionnelle du Maroc, ce qui permettra à ces pays de défendre les intérêts du Maroc et vice-versa au niveau des fora internationaux.

Dans ce sens, le président de la Chambre des représentants qui a rappelé que la question nationale figure en tête des priorités, a souligné que le Maroc oeuvre avec le soutien de plusieurs pays, en vue de parvenir à une solution au conflit artificiel autour de la marocanité du Sahara.

Dans le même ordre d’idées, M. Talbi Alami a plaidé pour la mise à contribution des relations diplomatiques, parlementaires, économiques et culturelles qu’entretient le Maroc avec différents pays pour la défense de l’intégrité territoriale du Royaume, en estimant que ces relations ont commencé à porter leurs fruits à travers le retrait par de nombreux pays, notamment en Amérique Latine, de leur reconnaissance de la république fantoche.

S’agissant des relations du Parlement marocain avec les pays d’Amérique Latine, le président de la Chambre des représentants a affirmé: “nous n’avons pas de limites dans notre action, contrairement à la diplomatie officielle étant donné que les Parlements représentent les peuples et nous avons des relations diversifiées avec tous les acteurs politiques au niveau de la région”.

Après avoir rappelé que le Maroc compte des partis de la droite, du centre et de la gauche, M. Talbi Alami a souligné la nécessité pour ces formations politiques d’établir des relations avec leurs homologues des différents pays de par le monde, car, dit-il, en cas d’arrivée au pouvoir d’un parti donné, il y aura une continuité des relations ce qui permettra de défendre la cause nationale.

M. Talbi Alami, qui a représenté, jeudi, SM le Roi à la cérémonie d’investiture du président argentin élu, Mauricio Macri, a eu des entretiens avec le ministre argentin à la défense, Julio Martinez, et avec le chef du groupe parlementaire du parti de la proposition républicaine (PRO, au pouvoir), Nicolas Massot, rappelle-t-on.

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