PNUD : Le Maroc à l’avant-garde de la préservation de la biodiversité
Le Programme des Nations Unies pour le développement a publié un rapport le 21 octobre 2024, soulignant l’engagement du Maroc envers la biodiversité lors de la COP16 en Colombie. Avec ses écosystèmes diversifiés et riches, le royaume se positionne comme un leader régional dans la préservation de son patrimoine écologique.
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a publié, le lundi 21 octobre 2024, un rapport mettant en avant l’engagement du Maroc pour la biodiversité, lors de la COP16 en Colombie. Avec ses écosystèmes diversifiés, le royaume se démarque comme un leader régional dans la préservation de son patrimoine écologique.
Le royaume est un véritable carrefour de biodiversité, abritant une incroyable variété de faune et de flore. Ses écosystèmes s’étendent des majestueux sommets des montagnes de l’Atlas aux vastes littoraux atlantiques et méditerranéens, en passant par des plaines fertiles et des oasis luxuriantes. Ce patrimoine naturel, reconnu comme un « hotspot » mondial, comprend plus de 25 597 espèces, dont 2 994 sont endémiques.
La biodiversité joue un rôle crucial dans la régulation des services écosystémiques, indispensables pour la survie et le bien-être de millions de personnes. Cependant, ce patrimoine devient de plus en plus vulnérable en raison de la surexploitation, de la pollution et des effets du changement climatique. Ces menaces compromettent non seulement la santé des écosystèmes, mais aussi les moyens de subsistance de millions de personnes, en particulier dans les zones rurales.
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Le Maroc, comme de nombreux autres pays, se trouve à un tournant décisif. La protection de sa biodiversité n’est plus une option, mais une nécessité pour garantir un avenir durable. Dans cette optique, le Cadre Mondial de la Biodiversité Kunming-Montréal (CMB-KM), adopté lors de la COP15, constitue une réponse urgente à cette crise. Ce plan stratégique vise à stabiliser les tendances de dégradation des écosystèmes d’ici 2030 et à vivre en harmonie avec la nature à l’horizon 2050.
Engagé dans cette démarche depuis 1995, le Maroc aligne ses politiques nationales sur les objectifs internationaux tout en tenant compte de ses propres priorités, telles que la lutte contre la désertification et la gestion durable des ressources en eau. Dès 2004, le pays a adopté sa première Stratégie et Plan d’Action National pour la Biodiversité, révisée en 2015 avec l’appui du PNUD pour s’aligner sur les Objectifs d’Aichi.
Le Maroc a également bénéficié de plusieurs projets internationaux, tels que le projet APA I FEM-PNUD, qui a renforcé les connaissances sur le protocole de Nagoya concernant l’accès aux ressources génétiques. En février 2022, le Maroc a ratifié ce protocole, renforçant ainsi son engagement contre le biopiratage.
Actuellement, le pays consolide ces acquis avec la seconde phase du projet APA Nagoya II, qui vise à rendre opérationnel le cadre juridique et institutionnel relatif à l’accès aux ressources génétiques.
Pour s’assurer que les objectifs nationaux reflètent les réalités locales, le Maroc a organisé des consultations inclusives en juillet 2024, impliquant divers acteurs, y compris des ONG et des scientifiques. Ce processus participatif a permis d’affiner les ambitions nationales en matière de biodiversité.
Les prochaines étapes incluront la finalisation des nouveaux objectifs de biodiversité et leur intégration dans la mise à jour de la Stratégie et Plan d’Action National. Le PNUD continuera à jouer un rôle central dans l’accompagnement de ces initiatives.
En s’appuyant sur ce partenariat solide, le Maroc se positionne comme un acteur clé dans la protection de la biodiversité. En harmonisant ses priorités nationales avec les objectifs internationaux, le pays s’engage à préserver ses écosystèmes uniques pour les générations futures.