Pompeo fustige Pékin pour sa loi sur la sécurité nationale à Hong Kong

Le Secrétaire d’État américain Mike Pompeo a critiqué la Chine suite à l’adoption d’une législation controversée sur la sécurité nationale qui, selon ses détracteurs, limitera davantage l’autonomie de Hong Kong.

M. Pompeo a indiqué dans un communiqué que les États-Unis ne « resteraient pas les bras croisés » pendant que Pékin place le territoire semi-autonome sous son « bonnet autoritaire ».

« La décision du Parti communiste chinois d’imposer une législation draconienne sur la sécurité nationale à Hong Kong détruit l’autonomie du territoire et l’une des plus grandes réalisations de la Chine », a estimé M. Pompeo.

« Hong Kong a montré au monde ce qu’un peuple chinois libre pouvait réaliser – l’une des économies les plus prospères et des sociétés les plus dynamiques du monde. Mais la paranoïa de Pékin et la peur des aspirations de son propre peuple l’ont amené à éviscérer le fondement même du succès du territoire, transformant « un pays, deux systèmes » en « un pays, un système » », a-t-il ajouté.

La loi, approuvée par le Comité permanent chinois du Congrès national du peuple, criminalise l’ingérence, la subversion et la sécession étrangères. Le président Xi Jinping a signé un décret présidentiel promulguant la loi peu après son adoption par le Comité.

La législation est au centre des manifestations antigouvernementales à Hong Kong depuis des mois, des militants qualifiant cette loi de tentative de restreindre l’autonomie accordée par le transfert britannique de 1997 à Hong Kong.

Lundi, M. Pompeo a annoncé que les États-Unis mettront fin à leur accord autorisant l’exportation à Hong Kong d’équipements de défense et imposeront des restrictions sur les technologies à double usage généralement autorisées sur le territoire semi-autonome.

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