Pour l’ONU, l’action humanitaire doit être guidée par les principes d’impartialité

Le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Csaba Kőrösi, a souligné, lors d’une réunion sur l’utilisation du droit de veto, que l’action humanitaire doit être guidée par les principes d’impartialité.

« L’action humanitaire doit toujours être guidée par les principes d’impartialité, de neutralité et d’indépendance. En tant que telle, une aide humanitaire efficace ne peut jamais être prise en otage par un quelconque intérêt politique », a-t-il indiqué lors de ce débat tenu au siège de l’organisation internationale à New York.

Il a relevé que les opérations humanitaires vitales ne doivent pas être prises en otage par des intérêts politiques, ajoutant que la vie des personnes dans le besoin ne “devrait jamais être réduite à la tactique des jeux géopolitiques”.

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S’adressant aux membres du Conseil de sécurité, M. Kőrösi a appelé à donner “la priorité à la coopération à long terme plutôt qu’à la division et à l’impératif humanitaire”. “Ensemble, nous avons le pouvoir de faire une différence significative”, a-t-il dit.

Le droit de veto est un droit de vote spécial des États membres permanents au Conseil de sécurité, par lequel si l’un des cinq membres permanents – la Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis – émet un vote négatif, la résolution ou la décision échoue automatiquement.

Avec MAP

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