Première gigafactory d’Afrique au Maroc

Le Maroc franchit une étape décisive dans son développement industriel avec l’implantation de la première gigafactory de batteries électriques du continent, réalisée par Gotion High-tech. Ce projet positionne le Royaume comme un acteur clé dans la chaîne de valeur mondiale de la mobilité électrique, affirmant ainsi son ambition de devenir un leader dans ce secteur.

La gigafactory, avec une capacité prévue de 100 GWh et un investissement total de 65 milliards de dirhams, permettra au Maroc de se distinguer comme le leader de la mobilité électrique dans la région MENA. Gotion High-tech, soutenu par son principal actionnaire Volkswagen, produira des batteries LFP (lithium, fer et phosphate), connues pour leur coût réduit.

Ce projet vise à créer une chaîne de valeur complète et cohérente dans le secteur de la mobilité électrique, générant ainsi 17 000 emplois directs, indirects et induits, dont 2 300 à haute qualification. L’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) jouera un rôle crucial dans la formation des employés.

Le secteur automobile, déjà bien développé au Maroc, bénéficiera de cette transition énergétique, soutenue par la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. La stabilité du pays et la jeunesse de sa population, avec une moyenne d’âge de 29 ans, sont des atouts majeurs pour attirer les investisseurs. Le Maroc dispose également de solides infrastructures et de nombreux accords de libre-échange avec une cinquantaine de pays.

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Grâce à l’expertise de Gotion High-tech, le Maroc pourra bénéficier d’un transfert de technologies, lui permettant de développer sa propre expertise en matière de conception de batteries électriques.

Énergies renouvelables

Les énergies renouvelables, émettant peu de CO2 et ne nécessitant pas d’importation de combustibles, représentent l’avenir. Malgré leur croissance, la capacité de production reste sous-exploitée. Le choix de ces sources dépend du climat et des dotations naturelles de chaque pays. Leur intermittence pose des défis, notamment en termes de stockage à grande échelle et d’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité.

Malgré leur potentiel en termes de création d’emplois, les énergies renouvelables ne bénéficient pas toujours d’un contexte favorable à leur développement.

Le libre-échange est avantageux lorsque chaque pays se spécialise dans les productions où il a un avantage compétitif. Il permet aux pays de se développer en bénéficiant des productions d’autres pays tout en exportant les leurs. Cependant, il crée des gagnants et des perdants au sein de chaque pays.

Le transfert de technologie, essentiel dans ce contexte, implique la communication d’un savoir-faire adapté au contexte de l’acquéreur, particulièrement crucial pour les pays du Sud.

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